Points de vue des Canadiens sur l'énergie, les changements climatiques et le travail effectué par le gouvernement au Canada

Le programme Énergie positive de l’Université d’Ottawa utilise son pouvoir de mobilisation pour réunir des chercheurs universitaires et des décideurs de haut niveau issus de l’industrie, des gouvernements, des communautés autochtones, des communautés locales et d’organisations environnementales pour déterminer comment renforcer la confiance du public dans la prise de décision en matière d'énergie.

Maquette du rapport.

Le sondage

La recherche a permis d'évaluer les points de vue des Canadiens sur le travail accompli par les gouvernements au Canada pour atteindre les objectifs en matière de changements climatiques, assurer l'abordabilité et la sécurité de l'énergie et équilibrer les objectifs économiques, environnementaux et énergétiques du Canada. On a également demandé aux Canadiens ce qu'ils pensaient du meilleur moment pour s'attaquer aux changements climatiques, du niveau d'accord sur l'action climatique au Canada, de la crédibilité du Canada sur la scène internationale en matière de politiques environnementales, et de la position du Canada par rapport aux autres grandes économies en ce qui concerne l'atteinte de ses objectifs en matière de changements climatiques.

Resultats du sondage (PDF, 1.9Ko) (Ce contenu est uniquement disponible en anglais)

Nanos conducted an RDD dual frame (land- and cell-lines) hybrid telephone and online random survey of 1,001 Canadians, 18 years of age or older, between May 26th and 30th, 2022 as part of an omnibus survey.

L'analyse

1. Connaissance de l'objectif "Net zéro"

Environ trois Canadiens sur quatre ont entendu parler de l'objectif " net zéro " du Canada en matière de changements climatiques. Ceux qui en ont entendu parler pensent le plus souvent que le terme " zéro net " signifie ne pas émettre plus de carbone que ce qui est collecté ou équilibrer l'impact (54 %). Ceux qui n'ont pas entendu parler de l'objectif " zéro net " déclarent le plus souvent qu'ils ne sont pas sûrs de la signification de ce terme (27 %), suivi par la réduction ou l'élimination des émissions de carbone (24 %).

2. Accord avec l'Expansion des exportations de pétrole et de gaz au Canada

Environ six Canadiens sur dix sont d'accord (33 %) ou plutôt d'accord (25 %) pour dire que le Canada devrait accroître ses exportations de pétrole et de gaz afin d'aider le monde à avoir des approvisionnements énergétiques plus sûrs et plus fiables, tandis qu'un sur trois est en désaccord (19 %) ou plutôt en désaccord (15 %). Les résidents des Prairies (52 %) et les hommes (42 %) sont les plus susceptibles d'être d'accord avec cette affirmation.

3. Accord avec les exportations du canada pour lutter contre les changements climatiques mondiaux

Environ deux Canadiens sur trois sont d'accord (35 %) ou plutôt d'accord (32 %) pour dire que les exportations du secteur pétrolier et gazier du Canada peuvent contribuer à la lutte contre les changements climatiques mondiaux si nos exportations remplacent les sources d'énergie d'autres pays qui sont plus dommageables pour le climat. Ce résultat est cohérent avec la vague précédente en 2019. Les résidents des Prairies (54 %) et de la Colombie-Britannique (40 %) sont les plus susceptibles d'être d'accord avec cette affirmation.

4. Le moment est venu d'être ambitieux dans la lutte contre le changement climatique

Environ un Canadien sur deux pense que c'est le meilleur moment (note de 7 à 10) (51 %) pour que le Canada soit ambitieux dans la lutte contre le changement climatique, même si cela entraîne des coûts pour l'économie, ce qui représente une légère baisse par rapport à la vague précédente de février 2022 (54 %). Les résidents du Québec sont les plus susceptibles de considérer que le moment actuel est le meilleur pour que le Canada soit ambitieux (61 %).

5. Le travail accompli par les gouvernements

Dans l'ensemble, les Canadiens donnent une très mauvaise note aux gouvernements sur des aspects clés de la prise de décision en matière d'énergie et de climat, notamment en ce qui concerne la mise en place d'un environnement d'investissement attrayant pour les projets d'énergie propre, la collaboration entre eux pour équilibrer les objectifs économiques, environnementaux et énergétiques, et la garantie que l'énergie est abordable.