Le programme Énergie positive de l’Université d’Ottawa a rendu public (PDF, 2.2 Mo) une nouvelle étude suggérant que les décideurs en matière de l’énergie et de l’environnement occupent deux réalités distinctes au sujet de la transition énergétique au Canada. L'auteure principale du rapport, la chercheuse d'Énergie positive, Marisa Beck, PhD., a découvert les deux réalités en interrogeant plus de 40 chefs de file de l'énergie et de l'environnement sur leur utilisation et leur interprétation du terme « transition ».
Les individus dans les deux réalités conviennent que le Canada traverse une transition énergétique d'une certaine sorte. Cependant, ils ne sont pas d'accord sur le rythme et la portée de la transition nécessaires. Une réalité considère la «transition» comme un processus graduel qui sera largement dicté par les forces du marché, avec un portefeuille énergétique diversifié comprenant du pétrole et du gaz. L'autre réalité considère la « transition » comme un ensemble de changements sociaux et politiques plus larges qui doivent se produire rapidement, avec une élimination progressive du pétrole et du gaz, et des objectifs de réduction des émissions qui devraient être aussi agressifs que nécessaire pour maintenir l'augmentation de la température mondiale en dessous de 2 degrés Celsius.