La francophonie internationale au cœur de nouvelles nominations en recherche

Par Université d'Ottawa

Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l'innovation, CVRRI

Francophonie
Faculté de médecine
Recherche et innovation
Marie-Hélène Chomienne
Marie-Hélène Chomienne, professeure adjointe et clinicienne au Département de médecine familiale de l'Université d'Ottawa, leader en soins de santé pour la communauté francophone et chercheuse à l’Institut du Savoir Montfort, a été nommée titulaire de la Chaire de recherche en francophonie internationale et santé de l’immigrant ou du réfugié d’Afrique francophone subsaharienne.

« Nous sommes heureux d’octroyer une chaire de recherche sur le monde francophone à la professeure Chomienne, reconnue pour ses travaux portant sur la santé des minorités, plus particulièrement celle des populations francophones en situation minoritaire », a déclaré Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche de l’Université d’Ottawa. « Ses recherches seront complémentaires aux travaux actuels des autres titulaires de chaires de recherche sur le monde francophone et permettront de former une relève scientifique d’excellence fondée sur les principes d’équité et de diversité », a-t-il poursuivi.

À l’origine d’importants partenariats avec des chercheurs africains visant à mieux comprendre les besoins en santé des populations francophones d’Afrique subsaharienne (AFSS), la professeure Chomienne examinera l’état des connaissances sur la santé physique et mentale des immigrants et réfugiés qui vivent présentement en pays d’accueil francophone.

Elle se penchera entre autres sur les déterminants sociaux de la santé, tels que les sources d’iniquité en santé et les stratégies mises en place par les instances régionales pour faciliter l’accès et encourager le recours aux soins de santé. L’ultime objectif de son programme de recherche sera de décrire l’état de santé physique et mentale des immigrants et réfugiés récents de l’AFSS en Ontario, en France et en Belgique francophone afin de leur offrir des soins de santé appropriés.

La chercheuse, qui s’investit dans les soins cliniques et l’appui académique au sein de la francophonie internationale, participe également à des projets de recherche sur la COVID-19 qui s’intéressent à l’effet psychologique de la pandémie sur le personnel d’entretien ménager dans les hôpitaux et sur l’accès aux soins de santé mentale.

Nouveaux titulaires de la Chaire Mobilité francophone

La Chaire Mobilité francophone est attribuée à des chercheuses et des chercheurs internationaux, reconnus comme spécialistes de la francophonie dans différents domaines, qui effectuent un séjour à l’Université d’Ottawa dans le cadre de leurs recherches. Quatre nouvelles chaires ont été accordées aux personnes suivantes :

Éloïse Brezault est professeure d’études francophones et d’études africaines à l’Université Saint Lawrence (États-Unis). Ses travaux de recherche, qui seront menés en collaboration avec des professeurs et des étudiants de divers établissements du monde francophone, porteront sur la construction de la race et la question identitaire.

La professeure Julia Ndibnu-Messina Ethé, de l’Université de Yaoundé I (Cameroun), explorera les enseignements bilingues et plurilingues ainsi que l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) afin de faciliter l’enseignement des langues maternelles et secondes au primaire et au secondaire dans le but de renforcer les compétences professionnelles des apprenants et leur maîtrise des langues.

Nicolas Peyre est enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication à l’Institut du Droit de l’Espace, des Territoires, de la Culture et de la Communication (IDETCOM) de l’Université de Toulouse 1 Capitole (France). Ses travaux de recherche porteront sur la diplomatie d’influence française à Ottawa dans une perspective francophone et sur la mondialisation des marques muséales publiques françaises dans la francophonie.

Denis Provencher, professeur d’études culturelles françaises et francophones et directeur du Département de français et d’italien à l’Université de l’Arizona (États-Unis), examinera l’expérience des queers francophones racisés ou d’origine immigrante qui vivent en diaspora au Canada.