Chercheuse principale : Nafissa Ismail

Quatre-vingts pour cent des cas de maladies du cœur prématurées pourraient être évités grâce à un mode de vie sain, comprenant une alimentation équilibrée, de l’exercice physique régulier et le contrôle des facteurs de risque bien établis. La santé du cerveau joue également un rôle crucial dans la santé cardiaque, avec des liens démontrés entre une mauvaise santé mentale et un risque accru de maladies du cœur. L’équipe mènera une étude à l’échelle mondiale pour identifier les facteurs sociaux, culturels, environnementaux et démographiques qui freinent les comportements sains chez des individus de divers groupes d’âge, vivant dans différentes régions du monde et issus de divers milieux culturels. Cette étude visera à développer des interventions et des messages adaptés à l’âge, au sexe, au genre, à l’intersectionnalité et à la culture des patients pour les aider à adopter un mode de vie sain par des mesures concrètes et tangibles, afin de prévenir les maladies du cœur et du cerveau.

Chercheuse principale : Smita Pakhale

Les groupes marginalisés, tels que les sans-abris et les personnes racisées, ont été négligés dans les études sur les effets du cannabis et d’une mauvaise santé mentale sur les risques de maladies cardiovasculaires. Ce manque de connaissances est préoccupant, car ces groupes présentent des taux plus élevés de maladies mentales et cardiovasculaires, et sont donc plus susceptibles de consommer des drogues par rapport à la population générale. En adoptant une approche de recherche communautaire, l’équipe de l’étude cherchera à mieux comprendre la relation entre la consommation de cannabis, les maladies mentales et les facteurs de risque cardiovasculaire (p. ex., alimentation et activité physique) au sein des populations marginalisées. Les résultats de cette recherche visent à améliorer la prestation des soins de santé et les services de santé publique pour ces populations.

Chercheur principal : Sheldon Tobe

Les maladies du cœur et du cerveau se manifestent fréquemment ensemble et touchent plus de six millions de Canadiens. Afin d’améliorer la prise en charge de ces affections, l’équipe développera un guide de pratique clinique sur les maladies cœur-cerveau. Ce guide visera à élaborer, mettre en œuvre et évaluer les recommandations fondées sur les meilleures pratiques pour la détection, la prévention et le traitement de ces maladies, tant pour les cliniciens que pour les patients concernés. Les recommandations enrichiront les directives canadiennes existantes au sein de la collaboration C-CHANGE. Dans le cadre de ce projet, l’équipe a lancé un processus de collecte d’idées auprès d’experts cliniques et de patients ayant des expériences similaires, tout en intégrant les principes d’équité, de diversité, d’inclusion et de responsabilité sociale. Ce processus a permis de prendre en compte divers facteurs, tels que le sexe, le genre, l’ethnicité, la race, la culture, l’accessibilité et la situation socioéconomique des patients, afin d’optimiser la mise en œuvre des recommandations de pratique. Le programme rassemble des experts de toutes les professions de la santé, en particulier des soins de santé primaires, ainsi que des personnes ayant souffert de maladies du cœur et du cerveau, à travers une approche d’élaboration conjointe. En collaboration avec les communautés autochtones, le guide respectera les principes de l’EPTC 2 et les principes de propriété, de contrôle, d’accès et de possession (PCAP), orientant ainsi l’étude et la création du nouveau guide.