Dans cet esprit et pour soutenir la diversité et l’inclusion à l’Université d’Ottawa, Leah McMunn et Myriam Carle, doctorantes en chimie, ont travaillé à la mise sur pied du CWIC uOttawa (Vers l’inclusivité en chimie uOttawa), une nouvelle organisation étudiante qui promeut l’EDI au sein de la communauté de chimie et, de manière plus générale, des STIM à l’Université d’Ottawa. Il s’agit en fait d’un chapitre régional du réseau national CWIC, qui comprend 15 regroupements gérés par des étudiantes et étudiants de différentes universités à l’échelle canadienne – et qui ne cesse de croître.
Au cours de la dernière année, les doctorantes et d’autres membres de la communauté de chimie de l’Université ont planché sur deux grandes initiatives en matière d’EDI : celle de La personne inspirante du mois (#InspiringPerson sur Twitter) et celle du projet de bibliothèque et club de lecture EDI. Ces initiatives visent à offrir un cadre plus inclusif, à célébrer la diversité dans le milieu de la recherche scientifique et à permettre à la population étudiante d’approfondir ses connaissances sur des questions d’équité, de diversité et d’inclusion.
La campagne de La personne inspirante du mois a pour but de mettre en valeur la diversité étudiante au Département de chimie et à accroître la présence des groupes sous-représentés dans les STIM. « En publiant les profils des personnes engagées en EDI, nous souhaitons inspirer les plus jeunes à poursuivre des études supérieures dans les STIM et donner une plus grande visibilité à des modèles issus de minorités dans le domaine », explique Leah McMunn. À ce jour, CWIC uOttawa a dressé le portrait de 13 extraordinaires étudiantes et étudiants de la communauté de recherche du Département de chimie qui s’identifient comme membres de groupes sous-représentés dans les STIM.
Le club de lecture « vise à aider la communauté étudiante de la Faculté des sciences à élargir ses horizons en matière d’EDI en offrant à toutes et tous un moyen accessible de découvrir des perspectives différentes et d’apprendre en dehors de la classe », souligne Myriam Carle. Ce club compte aussi une petite bibliothèque de romans et d'ouvrages généraux liés à l’EDI, qui sont à la disposition de la population étudiante de la Faculté des sciences de l’Université d’Ottawa. Il se veut un espace sécuritaire où l’on se réunit une fois par semaine pour aborder, dans le respect et la rigueur, des sujets scientifiques du point de vue de l’EDI. Récemment, CWIC uOttawa a obtenu des fonds servant à financer l’achat des livres nécessaires à la participation au club. L’organisation souhaite que ce financement contribue à rendre plus accessible à toutes et tous l’apprentissage sur l’EDI et des sujets connexes.
Quand on les interroge sur les retombées de ces initiatives en EDI, Leah McMunn et Myriam Carle répondent que ce chapitre de leur association contribue à instaurer un esprit de communauté au sein des groupes sous-représentés des domaines scientifiques et jette les bases d’un milieu plus inclusif propice à l’épanouissement de tous les membres de la population étudiante, du personnel et du corps professoral. La section du CWIC à l’Université d’Ottawa a maintenant dans sa mire l’organisation d’ateliers, de séminaires et des dialogues entre la population étudiante, le corps professoral et le personnel. Les leaders du chapitre cherchent aussi à créer des alliances et à mettre sur pied des formations autonomes au sein de la communauté de chimie, en faveur des changements systémiques nécessaires à une culture de recherche inclusive durable.
Par Elly Walsh et Diego Herrera, Service de gestion de la recherche de l’Université d’Ottawa
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