« Ce prix honore les réalisations en début de carrière des professeures Aimée Craft et Janet Squires, qui ont un impact tangible auprès de nos communautés », a déclaré Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche. « Leurs recherches, de nature collaborative et interdisciplinaire, contribuent de façon remarquable à l’avancement des connaissances dans leurs domaines respectifs du droit autochtone et de la santé. »
Aimée Craft – Faculté de droit, Section de common law
Chef de file internationale dans le domaine du droit autochtone, des traités et des eaux, la professeure Aimée Craft fonde son travail sur des partenariats et le partage intergénérationnel des connaissances. Favorisant la collecte de données sur le terrain, la chercheuse Anishinaabe/Métisse exerce son leadership pour encourager les communautés autochtones et non autochtones à collaborer.
« Je travaille avec une équipe d’étudiants et étudiantes au baccalauréat en droit et aux études supérieures sur les questions de la gouvernance et de la gestion de l’eau », explique la professeure Craft. « Je cherche à encourager l’apport des connaissances et de la perspective autochtones dans la prise de décisions qui touchent, notamment, l’accès à l’eau potable, et ainsi stimuler des recherches approfondies sur la réglementation de l’eau. »
Les projets collaboratifs dirigés par la professeure Craft sont ancrés dans le langage et liés géographiquement à son territoire d’appartenance des Traités 1 et 3 (le sud-est du Manitoba et le nord-ouest de l’Ontario). Ayant à cœur la mobilisation des connaissances, elle réalise des films sur le terrain et diffuse les résultats de ses recherches pour faire connaître les réalités politiques et les structures de gouvernance autochtones au grand public.
Janet Squires – Faculté des sciences de la santé
Chercheuse de renommée internationale dans le domaine du transfert des connaissances et professeure à l’École des sciences infirmières, Janet Squires dirige des équipes de recherche nationales et internationales qui visent à réduire les écarts entre la recherche et la pratique en milieu clinique. En collaboration avec des experts du Canada, de l’Australie, des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Suède et de la Nouvelle-Zélande, la chercheuse analyse l'incidence du contexte en matière de transfert des connaissances, s’intéressant plus précisément à l’impact des environnements physiques et sociaux dans lesquels les soins de santé sont dispensés. Ses contributions ont ainsi influencé les pratiques des fournisseurs de soins de santé au pays et partout dans le monde.
« Notre programme de recherche a pour but d’accroître l’utilisation des données probantes en pratique clinique par les professionnels de la santé », explique la professeure Squires, titulaire de la Chaire de recherche de l’Université sur la mise en œuvre des données probantes en matière de soins de santé. « L’utilisation de ces données améliore à la fois la qualité des soins de santé, la santé des patients et la durabilité des systèmes de santé. »
Très engagée dans la formation des prochaines générations de chercheuses et chercheurs, la professeure Squires est une mentore inspirante pour bon nombre de membres de la communauté étudiante et de recherche, ainsi que de collègues en début de carrière.
En savoir plus sur les intérêts de recherche de la professeure Squires.
Le Prix de la chercheuse ou du chercheur en début de carrière, décerné par le Cabinet du vice-recteur à la recherche, souligne l’excellence de la recherche et de l’enseignement en sciences sociales et humaines, ainsi qu’en sciences pures et appliquées. Il est doté d’une bourse de recherche de 10 000 $.