Ce numéro de Perspectives sur la recherche met en lumière la pléthore d'études et d'innovations que l'Université d'Ottawa apporte à l'effort mondial pour trouver des moyens plus propres et plus efficaces de gérer nos ressources naturelles et produire de l'énergie. Notre monde et notre avenir en dépendent.

Vers un avenir plus vert et plus viable

Jacques Frémont

En 2015, l'Université d'Ottawa est devenue la première université au Canada (et la deuxième au monde) à signer l’Engagement de Montréal sur le carbone. C'est avec une grande fierté que nous avons décidé de mesurer chaque année l'empreinte carbone de notre portefeuille de placements. Résolue à en faire plus, l'Université s'est engagée l'an dernier, dans le cadre de ses initiatives de lutte contre les changements climatiques, à réduire l'empreinte carbone de ses placements de 30 % d'ici 2030.

Ce sont là des pas importants, en cette période où notre établissement assoit sa position de chef de file dans la recherche de solutions aux deux grands défis de notre siècle – les changements et le réchauffement climatiques – et dans la formation des leaders environnementaux de demain. Ces initiatives reflètent notre volonté de longue date d'aider le Canada à réussir la transition vers une économie et un mode de vie plus durables.

L'Université d'Ottawa mobilisera ainsi ses forces en science, en génie, en économie et dans d'autres domaines pour promouvoir les énergies renouvelables et d'autres technologies propres. Ces technologies englobent un vaste ensemble de produits, de services et de processus visant un usage plus efficace des ressources naturelles et permettant de réduire les dommages à l'environnement. Non contente de donner l'exemple à la maison, l'Université favorise aussi les technologies propres et l'expertise en matière d'innovation verte partout dans le monde.

Dans la première année de mon mandat à titre de 30e recteur de l'Université d'Ottawa, je suis extrêmement fier des mesures que prend l'Université pour créer un effet d'entraînement au Canada et ailleurs dans le monde afin d'encourager le développement des technologies vertes. En profitant de cet effet d'entraînement, je suis persuadé que notre université continuera de jouer un rôle clé dans la transition vers un avenir plus vert et plus viable.

Un appel urgent à l'innovation

Mona Nemer

Si l'on souhaite préserver la vie sur notre planète, la température mondiale ne doit pas s'élever de plus de 2°C au-delà des niveaux préindustriels. Selon le consensus scientifique, au-delà de cette toute petite marge, nous aurons dépassé le point de non-retour, ce qui entraînera des changements catastrophiques à la production alimentaire, au niveau de la mer, à la faune et aux réserves d'eau douce.

Le réchauffement climatique et le passage à une économie faible en carbone sont autant de motivations urgentes à étudier, à développer et à faire avancer les technologies propres. On prévoit d'ailleurs que d'ici quelques années, les technologies propres seront le troisième secteur industriel en importance dans le monde.

Depuis de nombreuses années, les chercheurs de l'Université d'Ottawa étudient une variété de problèmes liés directement ou indirectement aux innovations vertes, notamment dans les domaines du génie, de la chimie verte, du droit, de l'administration et de la psychologie.

Grâce en partie à ce travail, l'Université est devenue une plaque tournante de la recherche et du développement dans le secteur des nouvelles technologies propres et des politiques connexes. En comptant les universités, les laboratoires fédéraux et les centres de recherche privés, on trouve à Ottawa la plus grande concentration de chercheurs en énergie et en technologie propres au Canada. Notre université fait partie intégrante de cet écosystème.

Ce numéro de Perspectives sur la recherche met en lumière la pléthore d'études et d'innovations que l'Université d'Ottawa apporte à l'effort mondial pour trouver des moyens plus propres et plus efficaces de gérer nos ressources naturelles et produire de l'énergie. Notre monde et notre avenir en dépendent.