"Renouvellement des épistémologies et des méthodologies dans les études sur les minorités. Le cas des minorités francophones et des communautés autochtones au Canada"
Conférence du CIRCEM
28 mars 2024 — 12 h à 13 h 30
Savez-vous comment adapter vos recherches aux changements sociétaux et au renouvellement des paradigmes des études sur les minorités?
Au sujet de la conférence:
Cette conférence examinera comment les chercheurs en sciences humaines et sociales peuvent s'adapter aux défis posés par les changements rapides de la société, en particulier l'impact du néolibéralisme (matérialisme, individualisme, compétition) et encore plus récemment l’emprise des nouvelles technologies sur les modes de (dé)socialisation. L'accent sera mis sur les études sur les minorités, en explorant comment les chercheurs et chercheures peuvent renouveler leurs paradigmes, leurs questions et leurs épistémologies pour mieux comprendre les situations des minorités. La conférence examinera la situation des minorités francophones et des communautés autochtones au Canada, vue de l'extérieur.
André Magord
Conférencier
André Magord est professeur de civilisation nord-américaine et membre du laboratoire MIMMOC (Mémoire, identité, marginalité dans le monde occidental contemporain) à l’université de Poitiers. Il a dirigé et codirige maintenant l’Institut d’études acadiennes et québécoises. Il a été chercheur associé au groupe de recherche Vilec (Vitalité de langue et de la culture) de l’Université de Moncton de 1991 à 2010 (approches qualitatives et quantitatives de la vitalité ethnolinguistique). Il est co-responsable d’un programme international « numérique et valorisation du patrimoine oral francophone » et membre du CA de l’association française d’études canadiennes (AFEC). Ses principaux axes de recherche sont, en Amérique du Nord, les minorités francophones et autochtones, le multiculturalisme, les facteurs de vitalité ethnolinguistique, ainsi que l’épistémologie en SHS. La chaire de Mobilité francophone – en collaboration avec le Collège des chaires de recherche sur le monde francophone et le Centre de recherche sur les francophonies canadiennes de l’Université d’Ottawa – lui permettra de poursuivre son projet sur Francoralité.