Vous aussi, vous êtes signataires d’un traité : revisiter l’appel à l’action de la chef Spence et le mouvement Idle No More 10 ans plus tard
27 oct. 2023 — 11 h à 12 h 30
Evenement organisé par le Centre d'études en gouvernance.
Événement :
Conférencière invitée :
Sarah Marie Wiebe, Ph.D., a grandi sur le territoire des Salish de la côte en Colombie-Britannique, et est professeure adjointe à l'École d'administration publique de l'Université de Victoria et professeure adjointe à l'Université d'Hawai'i, Mānoa, spécialisée en développement communautaire et la durabilité environnementale. Elle est cofondatrice du Réseau féministe de recherche environnementale et auteure de Life against States of Emergency : Revitalizing Treaty Relations from Attawapiskat. Son premier livre Everyday Exposure : Indigenous Mobilization and Environmental Justice in Canada's Chemical Valley a remporté le Charles Taylor Book Award et examine les réponses politiques à l'impact de la pollution sur la santé environnementale de la Première Nation d'Aamjiwnaang. Aux intersections de la justice environnementale et de l’engagement public, ses intérêts d’enseignement et de recherche mettent l’accent sur l’analyse interprétative des politiques, l’engagement communautaire et la démocratie délibérative. La professeure Wiebe a obtenu son doctorat de l'École d'études politiques de l'Université d'Ottawa en 2013.
Modérateur:
Veldon Coburn, PhD, professeur agrégé à l'Université McGill et co-directeur de l'axe de recherche sur la gouvernance autochtone au Centre d'études en gouvernance à l'Université d'Ottawa.
Description :
Cette conférence publique explorera le thème des relations conventionnelles qui anime le livre récemment publié par Sarah Marie Wiebe chez UBC Press (2023) : Life against States of Emergency: Revitalizing Treaty Relations from Attawapiskat. Il revisite l'émergence du mouvement Idle No More, en mettant en lumière le jeûne cérémonial de la chef d'Attawapiskat Theresa Spence en 2012-2013. Au cœur du livre se trouve la question que la chef Spence a posée au public canadien, et qui a des implications politiques importantes pour les chercheurs et les membres de la fonction publique : que signifie aujourd'hui être dans une relation issue d'un traité ? Grâce à des recherches approfondies menées auprès des membres de la nation Attawapiskat et à des disciplines telles que l'analyse critique du discours, les études écoféministes et autochtones, ainsi que l'art, l'activisme et la narration multimédia, cette présentation expliquera comment le livre fait progresser une approche transformatrice face aux relations issues des traités, fondée sur les expériences vécues, les voix et les perspectives des artistes autochtones et des dirigeants communautaires.