Le CDTS accueille Jean-Noé Landry comme boursier de la Fondation du droit de l’Ontario sur les villes intelligentes

Droit, éthique et politique des technologies
Des gens traversant un espace numérique.
Le Centre de recherche en droit, technologie et société a le plaisir d’annoncer que la Fondation du droit de l’Ontario a attribué une bourse de leadership communautaire en justice pour l’année universitaire 2018-2019 à Jean-Noé Landry, directeur général de NordOuvert, pour un projet sur les villes intelligentes.
Jean-Noé Landry

Jean-Noé Landry sera accueilli par le Centre de recherche en droit, technologie et société de l’Université d’Ottawa. Avec l’appui de Florian Martin-Bariteau, LL.D., directeur du Centre, et d’un professeur adjoint de la Faculté de droit (Section common law), Jean-Noé Landry se penchera sur les relations de pouvoir dans l’écosystème d’une ville intelligente, et plus particulièrement sur le rôle et l’influence des citoyens. Il examinera la façon dont les citoyens peuvent être « marchandisés », l’encadrement de leur participation politique et les changements positifs et négatifs qui se produisent après l’introduction de diverses technologies « intelligentes », urbaines et en réseau.

La bourse permettra à Jean-Noé  Landry de mettre au point le Guide sur les villes intelligentes ouvertes v2.0, une série d’études de cas détaillées. Il y examinera les différentes dimensions de l’évolution des activités humaines dans les villes intelligentes. La bourse lui permettra aussi de donner un atelier sur les villes intelligentes et inclusives. Les étudiants en droit de l’université étudieront ces notions et auront l’occasion de participer à la recherche par le biais de conférences données par des invités et par des activités d’apprentissage par l’expérience.

À propos de Jean-Noé Landry

Jean-Noé Landry est le directeur général de NordOuvert, le principal organisme canadien à but non lucratif spécialisé dans données ouvertes. Cet organisme mène aussi des travaux de recherche sur les « villes intelligentes ouvertes », sujet qu’il s’emploie à faire connaître. Une ville intelligente ouverte est une ville où les résidents, la société civile, les universitaires et le secteur privé collaborent avec les fonctionnaires pour que les données et les technologies soient utilisées d’une manière éthique, responsable et transparente afin que la ville soit administrée comme une communauté juste, viable et vivable qui concilie le développement économique, le progrès social et la responsabilité à l’égard de l’environnement. Pendant la durée de sa bourse, Jean-Noé Landry résidera entre Montréal et Ottawa pour s’occuper de l’orientation stratégique, des principaux programmes et des partenariats de NordOuvert.

À propos de la bourse de leadership communautaire en justice de la Fondation du droit de l’Ontario

Créée par une loi en 1974, la Fondation du droit de l’Ontario est la seule fondation de la province qui a pour mission d’améliorer l’accès à la justice. Grâce à l’octroi de subventions et à la collaboration, la Fondation mise sur les connaissances et les services qui aident les gens à comprendre le droit et à s’en servir pour améliorer leurs vies.

La bourse de leadership communautaire en justice offre à des cadres supérieurs d’organismes sans but lucratif l’occasion de passer la totalité ou une partie de l’année scolaire au sein d’une faculté de droit, d’une université ou d’un département d’un collège communautaire en Ontario dédié à l’étude du droit ou de la justice. Ainsi, la bourse donne aux dirigeants de ces organismes la chance de se perfectionner professionnellement et de renouveler leurs compétences. Par ailleurs, elle consolide les liens qui existent entre le milieu universitaire et les organismes communautaires sans but lucratif. Pour ce faire, elle préconise des partenariats dont la durée dépasse celle de la bourse. La bourse élargit et enrichit aussi l’expérience scolaire des étudiants grâce à des approches novatrices en matière d’enseignement et d’apprentissage.

La Fondation fournit un financement pouvant aller jusqu’à 65 000 $ pour couvrir le coût du salaire du boursier et fournit également un financement pouvant aller jusqu’à 15 000 $ à l’hôte universitaire pour les dépenses liées à l’équipement et au programme.