Le Centre de recherche en droit, technologie et société a le plaisir d'annoncer que Robin McLachlen et Meghan Sali ont reçu le Prix commémoratif Deirdre-G.-Martin sur le droit relatif à la vie privée, respectivement pour le meilleur essai et le meilleur travail de recherche en droit de la vie privée.
Lancé cette année par le Centre de recherche en droit, technologie et société de l'Université d'Ottawa, le Prix commémoratif Deirdre-G.-Martin sur le droit relatif à la vie privée vise à reconnaître les étudiant(e)s de la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa qui ont présenté des travaux exceptionnels sur un sujet relatif au droit à la vie privée.
Prix commémoratif Deirdre-G.-Martin sur le droit relatif à la vie privée pour le meilleur essai
Robin McLachlen (3e année de JD) pour “Reasonable Expectations Make Unreasonable Inferences”
Résumé (en anglais seulement) : The essay argues that the reasonable expectation of privacy (REP) threshold is a legal doctrine woefully inadequate to emerging technologies of surveillance and prediction. Findings of no REP create zones of s. 8 inapplicability wherein the state is impliedly licensed to seize information without judicial oversight or constitutional restraint. Inexpensive automated surveillance technologies promise to radically augment the quantity and quality of information these zones of s. 8 inapplicability yield. Increasingly powerful computing systems now threaten to use this gathered information to support inferences of alarming accuracy and devastating specificity. In light of these developing powers of surveillance and prediction, the article suggests that the threshold doctrine should be abandoned entirely, with specifically delineated legal authorizations substituted in its place.
Prix commémoratif Deirdre-G.-Martin sur le droit relatif à la vie privée pour le meilleur travail de recherche
Meghan Sali (3e année de JD) pour “A Square Peg in a Round Hole : Why Copyright is Not the Answer to the Non-Consensual Distribution of Intimate images”
Résumé (en anglais seulement) : This paper responds to a brand of legal realpolitik that says using property law to respond to the non-consensual distribution of intimate images (NCDII) is appropriate and even necessary because its remedial frameworks are well-developed and provide the relief that is often most sought after by victims in the aftermath of an assault: the removal of photos from online platforms. At some level, defaulting to property frameworks is logical where it provides remedies that prove challenging for survivors of image-based sexual abuse to secure through other means. However, relying on copyright for a remedy puts survivors in the position of having to argue that the real harm they have suffered is to their property interests, rather than to their dignity, privacy, and physical safety. Furthermore, copyright remedies fail to respond to the broader societal harms and to the equality interests of women and girls whose participation in public life is limited by this kind of abuse.
Grâce à la générosité des amis et collègues de Deirdre G. Martin, chaque étudiante recevra une bourse de 1 500 $.
Le Prix commémoratif Deirdre-G.-Martin sur le droit relatif à la vie privée a été créé par les amis et collègues de Deirdre G. Martin de la division juridique du Bureau d'assurance du Canada pour honorer sa mémoire.
Les professeur(e)s enseignant un cours en lien avec la vie privée à la Faculté de droit ont été invités à proposer les meilleurs travaux rédigés pendant l'année académique 2020-2021 par un(e) étudiant(e) de la Section de common law, de la Section de droit civil ou aux études supérieures. Le comité de sélection était composé des professeur(e)s Michael Geist, Teresa Scassa et Florian Martin-Bariteau.
À propos de Deirdre G. Martin
Deirdre G. Martin a obtenu son diplôme de droit avec distinction en 1978 à la Faculté de droit, Section de common law, de l'Université d'Ottawa. Elle a été avocate principale au Bureau d'assurance du Canada de 1998 à 2006. Elle était une experte de l'application des lois fédérales, albertaines et britanno-colombiennes sur la protection de la vie privée à l'industrie de l'assurance de dommages. Elle était une oratrice douée qui aimait faire des présentations sur l'application de ces lois sur la protection de la vie privée. Entre 2001 et 2004, elle a donné des séminaires de formation et des présentations à travers le Canada à plus de deux mille personnes provenant de compagnies d'assurance IARD, de courtiers indépendants et d'experts en sinistres.