Le Centre accueille de nouveaux membres

Droit, éthique et politique des technologies
Vue aérienne du campus de l'Université d'Ottawa et du canal Rideau.
Florian Martin-Bariteau, directeur du Centre de recherche en droit, technologie et société, a le plaisir d'annoncer la nomination de Céline Castets-Renard (Section de droit civil) et Vivek Krishnamurthy (Section de common law) comme chercheurs réguliers, et de Karine Gentelet (UQO) comme chercheure associée.
Céline Castets-Renard, Vivek Krishnamurthy et Karine Gentelet.

Le Centre de recherche en droit, technologie et société est le principal groupe de recherche canadien en droit, éthique et en politique de la technologie. En accueillant ces chercheur(e)s, le Centre renforce son expertise en matière de politique et de technologie. Le Centre comprend maintenant 23 professeur(e)s régulier(e)s à temps plein – des Faculté des arts, de génie, de droit et des sciences sociales – et 9 membres associé(e)s qui enseignent et font de la recherche en droit, éthique et politiques dans les domaines des technologies, de l'innovation, de la sécurité, de la vie privée, de l'information, des communications, de la propriété intellectuelle, des sciences et des savoirs traditionnels.

À propos de nos nouveaux chercheurs réguliers

Céline Castets-Renard vient d’arriver à l’Université d’Ottawa comme professeure titulaire au sein de la Section de droit de civil de la Faculté de droit. Ses travaux de recherche portent généralement sur le droit et la régulation du numérique et de l’intelligence artificielle dans des domaines variés de droit privé, allant de l’impact de la technologie sur les contrats et la responsabilité civile à la propriété intellectuelle, à la protection des données personnelles, au commerce électroniques, en passant par les questions éthiques, notamment liées à la régulation des voitures autonomes, à la police prédictive et la cybersécurité. Elle a publié de nombreuses contributions sur ces questions, dont l’un des premiers ouvrages en droit de l’Internet français en 2019, et présenté ses recherches à travers le monde.

Avant sa nomination de l’Université d’Ottawa, la professeure Castets-Renard était professeure à l’Université Toulouse Capitole en France depuis 2012, où elle avait auparavant été maître de conférences en droit privé de 2002 à 2012. En 2011-2012, elle a été maître de conférences à l’Université de Nouvelle-Calédonie où elle a mené des travaux de recherche sur la protection des savoirs autochtones. En 2015, elle a été nommée membre junior du prestigieux Institut universitaire de France. Cette nomination de cinq ans lui a permis de mettre l’accent sur son programme de recherche qui porte sur la régulation du numérique, mais également de réaliser un séjour de recherche aux États-Unis à la Fordham Law School où elle a été récipiendaire d’une bourse Fulbright, puis à l’Université Yale où elle était Fellow du Internet Society Project en 2018-2019. Elle continuera d’être professeure auxiliaire à la Fordham Law School.

Vivek Krishnamurthy vient de se joindre à l'Université d'Ottawa à titre de premier professeur adjoint en droit Samuelson-Glushko au sein de la Section de common law de la Faculté de droit et  nouveau directeur de la Clinique d'intérêt public et de politique d’Internet du Canada Samuelson-Glushko (CIPPIC). Son enseignement, ses travaux et sa pratique clinique portent sur les défis complexes liés à la réglementation et aux droits de l'homme qui se posent dans le cyberespace. Il conseille les gouvernements, les activistes et les entreprises sur les incidences des nouvelles technologies sur les droits de l'homme et commente fréquemment les nouvelles technologies et les questions de politique publique. Avec ses anciens collègues du Berkman Klein Center à Harvard University, le professeur Krishnamurthy est l’auteur d’une étude marquante pour Affaires mondiales Canada qui évalue les risques et les opportunités pour les droits de l’homme que présentent les systèmes d’intelligence artificielle.

Le professeur Krishnamurthy était auparavant directeur adjoint de la clinique de droit de l’Internet de la Harvard Law School et avocat au sein du groupe de la responsabilité sociale de l'entreprise chez Foley Hoag LLP. Il a été boursier Rhodes et auxiliaire juridique de l’Hon. Morris J. Fish de la Cour suprême du Canada après avoir obtenu son diplôme de la Yale Law School. Le professeur Krishnamurthy est actuellement Senior Fellow au Carr Centre pour la politique des droits de l'homme à la Harvard Kennedy School of Government, membre du Centre Berkman Klein Centre for Internet and Society à Harvard University et Senior Associate de la Human Rights Initiative du Center for Strategic and International Studies à Washington, DC.

À propos de notre nouvelle chercheure associée

Karine Gentelet, PhD, est professeure au Département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais et directrice du pôle CIERA-UQO(Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones). Ses champs de recherche et ses publications portent sur la reconnaissance des droits des Peuples autochtones, l’usage de la technologie numérique et l’intelligence artificielle au service de la justice sociale, l’éthique de la recherche en contexte autochtone, et la responsabilité sociale des chercheur(e)s.

La professeure Gentelet est chercheure au Laboratoire de cyberjustice au sein duquel elle dirige un projet de recherche sur l’autonomisation par l’intelligence artificielle des populations marginalisée. Elle est également chercheure au sein de l’OBVIA (Observatoire international des impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique) et agit à titre de co responsable de l’axe Éducation et capacitation. Enfin, la professeure Gentelet est fortement engagée dans la promotion et la défense des droits de la personne, notamment des droits des Peuples autochtones auprès d’Amnistie Internationale depuis 2007.