Centre de recherche en droit, technologie et société organise atelier en PI

Vue aérienne du canal Rideau et du campus
Du 23 au 25 mai 2012, le Centre de recherche en droit, technologie et société de l’Université d’Ottawa (CRDTS) a accueilli plus de vingt-cinq chercheurs universitaires et un certain nombre d’étudiants diplômés provenant de plus d’une dizaine d’universités et d’institutions canadiennes à un atelier intitulé Multidisciplinary Approaches to Intellectual Property Law (« Approches multidisciplinaires en droit de la propriété intellectuelle »).

L’événement était organisé par la professeure Teresa Scassa (Section de common law), la professeure Mistrale Goudreau (Section de droit civil), Madelaine Saginur (directrice exécutive, CRDTS) et Courtney Doagoo (étudiante au doctorat).

L’atelier a abordé la question de la multidisciplinarité dans le cadre de la propriété intellectuelle, par le biais de trois sous-thèmes : 1) Theory and Methodology (« Théorie et méthodologie ») qui s’attaquait aux diverses manières de mener des recherches multidisciplinaires dans le domaine de la propriété intellectuelle, 2) Culture, Communication and IP law (« Culture, communications et droit de la PI ») qui explorait les causes et effets du droit de la propriété intellectuelle en matière de communication et de culture, et enfin 3) Social Dynamics and IP law (« Dynamiques sociales et droit de la PI ») sur les influences des dynamiques sociales, politiques, économiques et autres sur le façonnement du droit de la propriété intellectuelle et vice-versa.

Les participants ne provenaient pas toutes et tous des milieux universitaires spécialisés en droit de la propriété intellectuelle. Les conférencières et conférenciers représentaient en effet un vaste éventail de disciplines, notamment les médias et l’information, les lettres anglaises, la médecine, l’histoire de l’art et les communications, les arts visuels, les sciences sociales, les humanités et, bien entendu, le droit. Les approches méthodologiques employées lors de cet atelier étaient tout aussi diversifiées : de l’histoire à la cybernétique en passant par la traduction, la littérature, la criminologie et les sciences politiques.

L’horaire de l’atelier faisait en sorte que chaque participant puisse présenter ses recherches en une dizaine de minutes. Les présentations de chaque panel étaient suivies d’une heure de dialogue ouvert sous forme de d’observations, de questions, de discussions et de rétroactions provenant d’un groupe de distingués collègues.

L’atmosphère était tout à fait conviviale et stimulante dans un esprit de collaboration.

Les présentations constitueront la base d’un livre, soumis à un processus d’évaluation, qui devrait paraître en 2013, et serviront de texte fondateur dans ce domaine.

Cet atelier a été une expérience enrichissante pour tous les participants, tout en stimulant des discussions échanges qui donneront lieu à de futurs collaborations et partenariats.

Le comité organisateur de l’atelier tient à remercier les organismes subventionnaires pour leur appui et leur générosité : le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, l’Université d’Ottawa et la Fondation du droit de l'Ontario.