La CIPPIC publie un rapport sur la reconnaissance faciale au passage aux frontières

Droit, éthique et politique des technologies
Vue aérienne du campus de l'Université d'Ottawa et du canal Rideau.
La Clinique d'intérêt public et de politique d'Internet du Canada Samuelson-Glushko (CIPPIC) au Centre de recherche en droit, technologie et société de l'Université d'Ottawa vient de publier Facial Recognition at a Crossroads: Transformation at our Borders & Beyond, un nouveau rapport sur l'utilisation des technologies de reconnaissance faciale aux frontières.
Couverture du rapport "Facial Recognition at a Crossroads: Transformation at our Borders & Beyond."

Préparé et supervisé par Tamir Israel, avocat à la CIPPIC, ce rapport étudie et met en évidence les principaux problèmes liés aux technologies de reconnaissance faciale. Le rapport documente les défis inhérents à la technologie de reconnaissance faciale, son potentiel intrusif substantiel et les implications de ses préjugés raciaux persistants. La reconnaissance faciale est une technologie très controversée qui transforme les passages de frontières dans le monde entier en alimentant un niveau de surveillance sans précédent et un traitement automatisé des voyageurs trop souvent entaché de préjugés raciaux.

Le rapport suggère que notre cadre juridique actuel est tout simplement trop dépassé et manque de garanties claires pour atténuer les éléments les plus problématiques des systèmes de reconnaissance faciale. L'une des principales conclusions du rapport est que les systèmes de reconnaissance faciale adoptés dans le contexte frontalier sont fréquemment réutilisés. L'adoption de la reconnaissance faciale à nos frontières peut entraîner des conséquences juridiques de grande envergure. Toutefois, comme notre cadre juridique actuel ne comporte pas les garanties claires et sans équivoque nécessaires pour traiter les éléments problématiques de cette technologie en évolution rapide, le rapport recommande un moratoire sur son adoption à la frontière et une réévaluation des systèmes existants. Le rapport s'appuie sur des exemples du monde entier, tandis que son analyse juridique se concentre sur le Canada.

Lire le rapport complet (en anglais seulement)