L’IRMS, dont la création sera annoncée par l’Université en septembre prochain, est un institut de recherche innovant, à l'intersection de la musique, des sciences de la santé, des sciences sociales, de l'ingénierie et de la médecine.
« Travailler dans des cultures de recherche différentes est quelque chose que j’ai commencé à cultiver il y a 20 ans, en créant le Laboratoire de recherche en pédagogie du piano», explique le professeur Gilles Comeau, chercheur à l’École de musique de l’Université d’Ottawa.
Initiateur de ce projet interdisciplinaire, Gilles Comeau, a été nommé directeur de l’Institut pour cinq ans. Il le pilotera, avec l’appui de la professeure de la Faculté des sciences de la santé, Anna Zumbansen, nommée directrice adjointe de l’IRMS, pour faire avancer la recherche fondamentale, appliquée et clinique, entre autres, en matière d’impacts des interventions musicales sur les troubles neurologiques ou affectifs bipolaires, sur la dépression, l’anxiété et les limitations physiologiques.
Fruit de la vision du professeur Comeau, le nouvel Institut explorera les interactions entre la musique et la santé sensorielle, physique, psychologique et cognitive, afin de développer des pratiques innovantes et des solutions susceptibles d'améliorer le bien-être des individus et des communautés. Il s’inscrit dans la continuité des travaux de recherche que ce dernier a entrepris à la tête du Centre pour le bien-être des musiciens.
Avec un ancrage dans les Facultés des arts et des sciences de la santé, l’IRMS a été développé en partenariat avec l’Université Carleton, l’Institut de recherche Bruyère, l’Institut de recherche en santé mentale de l’Université d’Ottawa au Royal, l’Hôpital d’Ottawa (Éducation) et l’Hôpital des enfants de l’est ontarien (CHEO), ainsi qu’avec la participation du Centre Lotus pour l'éducation musicale adaptée.
Cette approche partenariale qui allie le concept de musique dans la diversité de ses formes, genres et cultures, et celui de la santé au sens large avec ses déterminants culturels et sociétaux, s’articulera autour de cinq domaines de recherche interconnectés. Elle intégrera la multiplicité des compétences et des connaissances qu’apporteront les partenaires praticiens, décideurs et communautaires pour renforcer l’impact thérapeutique et inclusif de la musique.