Le constat est accablant : partout sur la planète, les changements climatiques constituent la plus grande menace pour la santé. En effet, il suffit de penser à l’élargissement du tableau réel de morbidité des maladies infectieuses, à la perte de la biodiversité, laquelle entraîne un déclin écologique, et aux perturbations des systèmes météorologiques qui mettent en danger notre chaîne d’approvisionnement alimentaire et d’autres éléments essentiels à notre subsistance.
L’urgence croissante de la crise climatique et ses répercussions sur la santé mondiale ont mené la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa à jouer un rôle de premier plan dans la recherche et la mise en œuvre de solutions. Pour aider à créer un avenir durable et respectueux de l’environnement, la Faculté a intégré les considérations liées à la santé planétaire dans son plan stratégique 2020-2025. Puis, en 2021, le Dr Husein Moloo a été nommé directeur de la santé planétaire, le premier poste du genre dans une école de médecine en Amérique du Nord.
Depuis cette nomination révolutionnaire, le Dr Moloo a adopté une approche stratégique et ambitieuse plus globale pour définir les solutions qui permettent de réduire l’empreinte carbone du domaine médical. Il contribue également à la promotion de pratiques durables.
Aujourd’hui, la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa encourage vivement ses homologues à prendre le même engagement.
Dans un commentaire nouvellement publié dans la revue Lancet Planetary Health, le Dr Moloo et ses collègues de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa mentionnent que chaque faculté de médecine à travers le monde devrait créer un poste de directeur de la santé planétaire. Pourquoi? À l’Université d’Ottawa, la création de ce poste a envoyé un signal clair que la Faculté de médecine est déterminée à accorder la priorité à la santé de la planète comme élément pivot de sa vision d’orientation, c’est-à-dire de Chef de file en innovation pour un monde en santé.
Le Dr Mark Walker, vice-doyen, Bureau de l’internationalisation et de la santé mondiale (BISM) à la Faculté de médecine, mentionne que ce poste avant-gardiste doit être reproduit dans d’autres facultés de médecine et établissements d’enseignement supérieur, car de toute évidence, il contribue à des progrès sur de multiples fronts tout en servant de puissant outil d’engagement pour notre communauté.
« Le poste est fort apprécié par les intervenants internes, et admiré par les intervenants externes, » ajoute le Dr Walker, qui a joué un rôle fondamental dans l’établissement de la vision pour le poste de directeur de la santé planétaire.
Le Dr Bernard Jasmin, doyen de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, affirme être heureux de voir le progrès réalisé au cours des dernières années après que la Faculté ait adopté une position de chef de file dans ce domaine si important.
« Notre Faculté s’engage à relever le défi existentiel que posent les changements climatiques en adoptant des mesures concrètes. Les répercussions des changements climatiques sur la santé humaine et les impacts du secteur des soins de santé sur l’environnement nous préoccupent au plus haut degré. En nous efforçant de promouvoir un monde en santé, nous prêchons véritablement par l’exemple, » ajoute-t-il.
Le Dr Moloo croit qu’il est de plus en plus pressant d’adopter des changements pour éviter les pires scénarios de la crise climatique. Les stagiaires de la Faculté, alors qu’ils sont en passe de devenir les leaders de demain en recherche biomédicale, éducation médicale et soins cliniques, perçoivent clairement l’ampleur de la menace pour la santé humaine.
« Je crois que nos étudiants en médecine, y compris les étudiants actuels et les étudiants diplômés, ont compris avant nous l’importance vitale de la santé planétaire. Leur leadership et militantisme dans ce domaine, avec l’appui du doyen et du vice-doyen, ont amené la Faculté de médecine à devenir un véritable chef de file en matière de santé planétaire, » ajoute le Dr Moloo, professeur titulaire de chirurgie à la Faculté de médecine et clinicien chercheur en épidémiologie à L’Hôpital d’Ottawa.
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