Jane Bailey et Chidi Oguamanam nommés au Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en arts et en science de la Société royale du Canada

Droit, éthique et politique des technologies
bâtiment tabaret
Les professeurs Jane Bailey et Chidi Oguamanam, membres du Centre de recherche en droit, technologie et société, ont été nommés à titre de nouveaux membres du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en arts et en science de la Société royale du Canada.

Le Collège est le tout premier organisme canadien de reconnaissance multidisciplinaire destiné à la nouvelle génération d’intellectuels canadiens. Les membres du Collège sont des Canadiens et résidents permanents du Canada qui, dans les premières années de leur carrière, ont démontré un haut niveau de réalisation (SRC, le Collège).

Le Collège vise à aborder des problématiques d’une importance majeure pour les nouveaux intellectuels, artistes et scientifiques afin de favoriser un environnement propice à la collaboration interdisciplinaire ayant pour but de faire progresser la société. Le critère d’élection est l’excellence, et l’adhésion est valable sept ans. Un maximum de 100 membres peuvent être élus chaque année.

Jane Bailey aborde le droit et la technologie d’un point de vue innovateur prônant l’égalité. Ses recherches traitent de l’impact de la propagation de la haine en ligne, de la pornographie juvénile, de la cyberintimidation et de la diffusion d’images intimes sans consentement sur le droit à la vie privée et les droits d’expression des groupes revendiquant l’égalité. La professeure Bailey cherche à mettre en place des environnements favorisant l’égalité dans les espaces en ligne, plus précisément pour les jeunes femmes et la jeunesse vulnérable.

Chidi Oguamanam est un chercheur en propriété intellectuelle reconnu à l’échelle mondiale. Ses recherches portent sur le regroupement d’enjeux dans la gouvernance mondiale du savoir et explorent la marginalisation du droit dans les cadres de connaissances alternatifs. Il est un pionnier en ce qui concerne la reconnaissance du pluralisme épistémique dans la production de connaissances en tant que fondement d’un ordre équitable en matière de propriété intellectuelle. Ses recherches ont d’importantes répercussions sur la renégociation des intérêts où les savoirs scientifiques formel et informel s’entrecroisent.