À la lumière de cette situation qui prend de l’ampleur, l’Université d’Ottawa et l’Institut du Savoir Montfort (ISM), qui partagent un objectif commun de faire avancer la recherche dans le domaine de la santé, particulièrement en français, joignent leurs efforts pour tenter de trouver des pistes de solution.
« En rassemblant l’expertise de deux établissements de recherche phares de la Francophonie canadienne, nous espérons créer une meilleure synergie pour la recherche en santé et les diverses communautés de pratique. Nous pourrons ainsi trouver des solutions novatrices à des enjeux de société », a déclaré Martine Lagacé, vice-rectrice associée, Promotion et développement de la recherche à l’Université d’Ottawa.
L’Université et l’Institut ont créé un groupe de travail sur la santé et la science en français, qui aura comme mandat de faire des recommandations visant à accroître la collaboration entre les deux établissements. En réunissant et en coordonnant mieux la recherche en français dans le domaine de la santé, ceux-ci espèrent contribuer à améliorer l’accès aux soins offerts à la population francophone en situation minoritaire, tout comme leur qualité.
Recherche en français en santé
« La santé est un thème transversal à travers les facultés de l’Université. Ce groupe comprenant cliniciens et chercheurs permettra d’avoir une vision globale des enjeux qui touchent la recherche en français en santé en considérant la langue comme un déterminant important de la santé », a partagé Estelle Ethier, Chef de la direction de l’Institut du Savoir Montfort.
Ce groupe de travail conjoint sera formé de membres provenant de diverses facultés de l’Université d’Ottawa ainsi que de l’Institut du Savoir Montfort. Ces expertes et experts vont d’abord définir une vision commune du rayonnement et de l’appui de la recherche en matière de santé et de science en français. Le groupe tentera d’identifier des stratégies visant à faciliter la collaboration de recherche entre l’ISM et les différentes facultés de l’Université d’Ottawa.
Des recommandations seront alors mises de l’avant pour inciter les décideurs publics, en particulier le gouvernement fédéral, à mettre en place des moyens concrets pour améliorer l’accès aux soins de santé en français à l’extérieur du Québec.
Le groupe de travail se donne jusqu’au printemps 2024 pour rendre compte de ses travaux.
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