Le 28 avril, la section canadienne de la campagne pour interdire les « robots tueurs » a tenu une activité publique à l’Hôtel de ville d’Ottawa, avec une séance de questions et réponses. Le 28 avril également, les principaux intervenants du mouvement donnaient une explication détaillée des systèmes d’armement autonomes et exprimaient leurs inquiétudes à cet égard dans le cadre d’une conférence de presse.
Les membres de la coalition canadienne sont les suivants :
- Ian Kerr, professeur, Université d’Ottawa, et Chaire de recherche du Canada sur l’éthique, le droit et la technologie, Ottawa (ON)
- Mary Wareham, directrice des interventions, Division armes, Human Rights Watch, et coordonatrice de la campagne pour interdire les robots tueurs, Washington (DC)
- Peter Asaro, professeur adjoint, The New School for Public Engagement, cofondateur et coprésident du comité international pour le contrôle des armes robotisées, New York (NY)
- Paul Hannon, directeur exécutif, Mines Action Canada, Ottawa (ON)
Le 27 avril, le quotidien Ottawa Citizen publiait une lettre d’opinion du professeur Kerr, intitulée « Keep killer robots fictional » (Que les robots tueurs demeurent une fiction), dans laquelle il parle de ses préoccupations morales et philosophiques face à un éventuel abandon volontaire du contrôle des armes aux machines. Selon le professeur Kerr, le déploiement d’armes robotiques entièrement autonomes signifie que nous déléguons à des algorithmes de logiciels relativement limités les décisions morales de vie ou de mort qui relevaient auparavant de décideurs humains.
Cliquez ici pour lire l’intégral de la lettre d’opinion (en anglais).
Cliquez ici pour lire un article de CTV News au sujet de la campagne (en anglais).
Cliquez ici pour lire un article du quotidien The Globe and Mail au sujet de la campagne (en anglais).
Cliquez ici pour voir un article du quotidien Ottawa Sun portant sur cette campagne (en anglais).