Cette annonce a été l’amorce d’une réunion de deux jours à Toronto, visant à célébrer le 10e anniversaire de ce programme et le rôle crucial qu’il a joué depuis ses débuts en vue d’appuyer les recherches novatrices de pointe. Le programme des CRC, un pilier de la stratégie fédérale en matière de sciences et de technologie, a permis de revitaliser le milieu de la recherche au Canada en permettant à nos universités de recruter et de maintenir en poste des chercheurs de grande valeur venus du monde entier.
Parmi les personnes mises à l’honneur lors de cet événement, le professeur Ian Kerr a été promu à une chaire de recherche de volet 1 pour ses travaux aussi exceptionnels qu’innovateurs. Au cours de la séance plénière d’ouverture, le professeur Kerr a donné à l’auditoire, composé de quelque 500 titulaires de chaires de recherche et étudiants de cycles supérieurs, un avant-goût de ce que nous réserve l’avenir. Sous la houlette de Jay Ingram, de la chaîne Discovery, le professeur Kerr et quatre panélistes, représentant diverses disciplines en sciences et en sciences humaines, se sont prononcés sur la question suivante : What Will Canada Look Like in 2050? (À quoi ressemblera le Canada en 2050 ?)
le professeur Ian Kerr, l’un des rares titulaires d’une chaire de recherche de volet 1 dans le domaine du droit au Canada, a apporté des contributions d’importance majeure dans son domaine et il est reconnu dans le monde entier pour ses travaux de recherche de niveau supérieur. Ses recherches actuelles portent sur la fusion des humains et des machines et les répercussions sociales qu’entraîne la fabrication de machines de plus en plus intelligentes pour la texture même de notre corps et du monde qui nous entoure. Par le biais d’une enquête interdisciplinaire de trois domaines chevauchants — soit l’automatisation et la robotique, les améliorations apportées au corps humain et la protection de la vie privée — le professeur Kerr explorera et évaluera les conséquences juridiques et éthiques d’un vaste éventail de technologies en plein essor en vue de promouvoir un dialogue social et d’éclairer le processus d’élaboration du droit et des politiques à cet égard.
Établi en 2000 par le gouvernement canadien, le programme des CRC investit chaque année 300 millions de dollars afin de recruter et de maintenir en poste certains des chercheurs les plus accomplis et les plus prometteurs au monde. Ces titulaires de chaires visent l’excellence dans la recherche dans les domaines du génie et des sciences naturelles, des sciences de la santé et des sciences sociales. L’Université d’Ottawa recevra un montant de 1,4 million de dollars afin d’appuyer les travaux de recherche du professeur Kerr. Il est nommé titulaire d’une chaire de niveau 1 pour un mandat renouvelable de sept ans.
Outre sa chaire de recherche en éthique, droit et technologie à la Faculté de droit, le professeur Kerr a obtenu de multiples affectations à la Faculté de médecine, au département de Philosophie et à l’École des sciences de l’information. Il a en outre été l’enquêteur principal de On the Identity Trail, un projet de recherche en collaboration de 4 millions de dollars étalés sur quatre ans, portant sur l’incidence de la technologie sur la vie privée, l’identité et l’anonymat.
« Ayant occupé une chaire de recherche du Canada de niveau 2 pendant près de 10 ans avant de recevoir cette nouvelle nomination, je me réjouis que le programme de CRC me permette encore de motiver et d’impliquer des étudiants qui, autrement, n’auraient pas l’occasion de connaître ou de suivre des approches interdisciplinaires envers le droit et l’élaboration des politiques » estime le professeur Kerr. « Cette fonction me permet également de combiner mes recherches et l’enseignement afin de créer des cours uniques, à la fine pointe des connaissances dans le domaine, grâce auxquels l’Université d’Ottawa peut se distinguer en tant que chef de file international dans le domaine du droit et de la technologie. Je me sens profondément honoré et privilégié que mes pairs m’aient ainsi reconnu, à l’échelle internationale, en m’attribuant cette très prestigieuse récompense. »
Toutes nos félicitations au professeur Kerr!