Elle réalisera ce projet sur les enjeux éthiques, juridiques et sociaux soulevés par les nouvelles méthodes neurothérapeutiques en vue de détecter et de manipuler les fonctions cérébrales, avec son co-candidat, le Dr Eric Racine de l’Institut de Recherches Cliniques de Montréal.
La professeure Chandler cherche à présenter une étude systématique, sous l’angle de l’éthique, de l’état des recherches sur la mémoire, de leurs applications thérapeutiques et non thérapeutiques ainsi que de l’éthique entourant ces applications. Ces travaux aideront en particulier les chercheurs à mieux comprendre les questions éthiques soulevées dans le cadre de leur travail et aideront également les médecins désireux de répondre de manière éthique aux demandes de leurs patients concernant la manipulation de la mémoire ou encore aux requêtes émanant du gouvernement ou des tribunaux en vue d’appliquer des techniques de détection de mémoire. Ces recherches permettront également à des patients d’envisager des traitements de modulation de mémoire comprenant des solutions de remplacement pour l’identité, l’autonomie, l’équité et leur place au sein de leurs communautés. Dans le cadre de ce projet, des assistants de recherche seront engagés à titre de membres de l’équipe de recherche, laquelle comprendra également des étudiants en droit intéressés à l’éthique biomédicale, à la neuroéthique et à la réglementation de la recherche scientifique.
Professeure Chandler poursuit en outre des études sur le recours à des preuves génétiques neuroscientifiques et de génétique comportementale par les tribunaux canadiens, sur la réglementation de l’investigation scientifique dans le contexte de la recherche sur les cellules souches, et sur les recherches bioéthiques empiriques reliées au don et à la transplantation d’organes. Elle enseignera un nouveau cours cet hiver sur le droit de la santé mentale et la neuroéthique.
Félicitations professeure Chandler!