Dans son nouvel article intitulé The Brain, Guilt and Public Safety (Le cerveau, la culpabilité et la sécurité publique), publié par The Lawyers Weekly, la professeure Jennifer Chandler aborde « l’arme à double tranchant » que représentent les éléments de preuve neuroscientifiques dans le domaine du droit pénal.
L’article présente une synthèse de l’étude systématique menée par Mme Chandler sur l’ensemble des actions en justice entreprises devant des tribunaux canadiens de juridiction criminelle entre 2008 et 2012, publiée plus tôt cette année par le Journal of Law and Biosciences des presses de l’Université Oxford.
« Lorsque les comportements criminels sont attribués à des troubles neurobiologiques », écrit Mme Chandler, « deux réactions différentes s’ensuivent. La première est de blâmer moins sévèrement le contrevenant, puisqu’on considère qu’il a agi avec des capacités réduites. L’autre est de s’inquiéter davantage au sujet de la sécurité publique, puisqu’on perçoit que les traitements et la gestion des risques donnent de piètres résultats. Dans un contexte de droit pénal, ces deux réactions forment « l’arme à double tranchant » des éléments de preuve neuroscientifiques, puisque ceux-ci ont un effet à la fois atténuant et aggravant.
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