Quatre chercheuses et chercheurs de l’Université d’Ottawa intègrent la Société royale du Canada

Par Université d'Ottawa

Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l'innovation, CVRRI

Recherche
Recherche et innovation
Faculté de droit – Section de common law
Faculté de droit – Section de droit civil
Faculté de médecine
Faculté des arts
Centres et instituts de recherche
Emilio Alarcón, Olha Chernovol, Jeremy de Beer et Elizabeth Dubois
De gauche à droite : Emilio Alarcón, Olha Chernovol, Jeremy de Beer et Elizabeth Dubois
La Société royale du Canada (SRC) a souligné tout récemment la contribution exceptionnelle de quatre chercheuses et chercheurs émérites de l’Université d’Ottawa dans les domaines du droit de la propriété intellectuelle, des biomatériaux, de la communication politique et des mécanismes anticorruption. Ces personnes, qui viennent d’être élues membres de la SRC et du Collège, s’attaquent de front à des enjeux mondiaux actuels.

Jeremy de Beer

Membre de la Société royale du Canada

Faculté de droit, Section de common law, Université d’Ottawa et Open AIR

Le professeur Jeremy de Beer est un universitaire éminent dans le domaine de la propriété intellectuelle, des technologies et du commerce international à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Sa recherche explore la gouvernance des idées et des connaissances dans l’économie du 21e siècle.

Les travaux du professeur de Beer portent sur la façon dont les règles qui encadrent la propriété intellectuelle nuisent à l’accès aux innovations essentielles dans des domaines comme les technologies propres, les ressources pédagogiques et les percées biomédicales, par exemple dans le cas de vaccins pour combattre des pandémies mondiales.

Son travail avec des innovateurs et innovatrices de base ainsi qu’avec des décideurs et décideuses politiques de haut niveau dans divers pays, notamment en Afrique, a permis de recueillir des données sur la manière dont le système de propriété intellectuelle impacte la vie quotidienne des gens. « Les connaissances acquises grâce à ces interactions permettent d’affiner les politiques internationales afin de mieux répondre aux besoins des communautés sur le terrain, affirme le professeur de Beer. Les lois conçues à Bruxelles et à Genève ne s’appliquent pas parfaitement aux diverses réalités de toutes les communautés du monde – c’est en partant de la base que l’on peut élaborer des politiques inclusives qui ont un sens pour chacune d’entre elles. »

En savoir plus : Jeremy de Beer devient membre de la Société royale du Canada

Elizabeth Dubois

Membre du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société royale du Canada

Faculté des arts, Université d’Ottawa et le Centre de recherche en droit, technologie et société

Elizabeth Dubois est professeure agrégée au Département de communication de l’Université d’Ottawa. Elle dirige aussi le Labo Pol Comm Tech – un regroupement universitaire qui étudie les points de convergence entre la politique, la communication et la technologie – et mène des recherches sur la façon dont la technologie façonne la communication politique et l’engagement public dans la démocratie.

Elizabeth Dubois s’intéresse à la manière dont la technologie influence les candidates et candidats, les journalistes et les lobbyistes, ainsi que la compréhension du public et les choix de l’électorat. Ses travaux sont nécessaires à notre compréhension de l’influence que la technologie exerce aujourd’hui sur la démocratie.

Son parcours a commencé lorsqu’elle travaillait sur la Colline du Parlement, à l’époque de ses études de premier cycle. C’est à ce moment-là qu’elle a développé un vif intérêt pour l’application de la recherche à de véritables enjeux liés au journalisme, à l’élaboration de politiques et à la société civile. « Au travail, ce que je préfère, c’est le contact avec les gens. J’aime les aider à prendre part plus efficacement à la démocratie », explique-t-elle.

Lors des élections fédérales de 2019, l’équipe de la professeure Dubois a travaillé sur divers enjeux, comme la désinformation et l’intégrité électorale, en collaborant avec des journalistes, la société civile et des entreprises technologiques afin de fournir de l’information fiable à l’électorat.

En savoir plus : Elizabeth Dubois nommée au Collègue des nouveaux chercheurs de la Société royale du Canada

Emilio Alarcón

Membre du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société royale du Canada

Faculté de médecine et Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa

Emilio Alarcón est professeur agrégé au Département de biochimie, microbiologie et immunologie de Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur le développement de biomatériaux avancés destinés à réparer les tissus endommagés, notamment ceux du cœur, de la peau et de la cornée.

Les travaux révolutionnaires du professeur Alarcón dans le domaine des biomatériaux ont des retombées importantes pour les populations vieillissantes et les personnes confrontées à des problèmes de santé liés au climat. Les innovations de son équipe visent à répondre aux besoins vitaux en matière de santé cardiovasculaire et de réparation des tissus.

Le dévouement du professeur Alarcón à l’égard de son domaine est aussi profondément personnel. Après la naissance de son fils atteint d’une maladie congénitale qui lui a laissé un trou dans le cœur, le professeur Alarcón a réorienté sa carrière en chimie industrielle vers la science des biomatériaux. « L’état de mon fils m’a poussé à développer des solutions qui pourraient non seulement transformer sa vie, mais aussi apporter espoir et guérison à d’autres personnes confrontées à des défis semblables », confie-t-il.

En savoir plus : La Société royale du Canada reconnaît le Dr Emilio Alarcón comme un leader émergent dans le domaine scientifique

Olha Chernovol

Membre du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société royale du Canada

Faculté de droit, Section du droit civil, Université d’Ottawa

Olha Chernovol (Ph.D.) est une avocate et chercheuse ukrainienne qui a intégré l’Université d’Ottawa dans le cadre du programme Scholars at Risk après avoir fui Kyiv lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en 2022. Ses recherches portent sur le droit des sociétés, le droit pénal et l’analyse des politiques, et plus particulièrement sur la lutte contre la corruption.

Présentement, elle étudie les mécanismes anticorruption de l’Ukraine, analysant à la fois les nouvelles avancées et les risques qui existaient avant la guerre. Elle a à cœur d’élaborer des cadres juridiques efficaces pour lutter contre la corruption et faire régner la justice. « Ce qui me motive, c’est l’idée de promouvoir la transparence et l’imputabilité à tous les ordres de gouvernement et dans toute la fonction publique », souligne la juriste.

Elle travaille aussi à renforcer les lois canadiennes régissant les accords de réparation en prenant appui sur ses expériences vécues à l’étranger, notamment en Ukraine. Ces travaux de recherche sont nécessaires au resserrement des mesures anticorruption du Canada et à la mise en place de systèmes plus justes et résilients.

En savoir plus : Olha Chernovol devient membre du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société royale du Canada