Quinze chaires de recherche du Canada à l’Université d’Ottawa pour stimuler l’innovation savante et sociétale

Par Université d'Ottawa

Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l'innovation, CVRRI

Recherche et innovation
Faculté des sciences
Faculté de droit
Faculté des sciences de la santé
Faculté de médecine
Faculté des sciences sociales
Faculté de génie
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Chaires de recherche du canada
Portraits des CRC du cycle 2023-2
Robert Boyd, Anne Broadbent, Céline Castets-Renard, Josephine Etowa, Mary-Ellen Harper, Kelly Bronson, Bernard Thébaud, Ebrahim Karimi, Melike Erol-Kantarci, Hang Chi, Mireille Khacho, Thirusha Naidu, Yan Xu, Maxime Rousseaux et Vignan Yogendrakumar.
L’Université d’Ottawa contribue à l’excellence en recherche grâce à 15 chaires de recherche du Canada (CRC) nouvelles et renouvelées qui se consacrent à un éventail de problématiques mondiales.

Le Programme des CRC soutient des travaux de recherche qui entraînent des retombées sociales importantes. Les chercheuses et chercheurs nommés ont reçu du financement pour réaliser des projets qui favorisent le progrès et consolident le rôle du Canada comme pôle des sciences, des technologies et de l’innovation.

« Nos chaires ont le pouvoir de renforcer nos communautés », estime Julie St-Pierre, vice-rectrice intérimaire à la recherche et à l’innovation. « Que ce soit en faisant progresser l’équité en santé grâce à des protocoles de soins conçus pour les femmes noires, en améliorant la sécurité de la communication quantique ou en créant des matériaux durables pour augmenter notre résilience climatique, leurs contributions à la recherche constituent des solutions concrètes qui changent réellement les choses. »

Nouvelles chaires

Anne Broadbent, Faculté des sciences

Chaire de recherche du Canada de niveau 1 en communications et cryptographie quantiques

La professeure Broadbent utilise la mécanique quantique pour transformer les systèmes de sécurité des données. Ses travaux sur l’internet quantique ont pour but de résoudre d’importants problèmes de cybersécurité au moyen d’applications comme la distribution quantique de clés et le cryptage non clonable, dont pourront profiter divers secteurs, des finances à la défense nationale.

Céline Castets-Renard, Faculté de droit, Section de droit civil

Chaire de recherche du Canada de niveau 1 en droit international et comparé de l’intelligence artificielle

Les travaux de la professeure Castets-Renard visent à réduire, en s’appuyant sur les cadres juridiques internationaux, les risques posés par l’intelligence artificielle. La chercheuse souhaite notamment repérer les risques sociaux liés à l’IA, établir des mesures réglementaires, tester les lois et conseiller les décisionnaires politiques. Son but est d’établir des normes légales en IA qui protégeront la société et les intérêts du public.

Hang Chi, Faculté des sciences

Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en circuits et dispositifs électroniques quantiques 

Le professeur Chi étudie les matériaux quantiques pour améliorer la vitesse des dispositifs électroniques grâce à l’informatique écoénergétique et aux circuits supraconducteurs dotés de fonctions novatrices. En cherchant à rendre l’électronique plus durable, il positionne le Canada à l’avant-garde du secteur de la technologie quantique.

Josephine Etowa, Faculté des sciences de la santé

Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur l’amélioration de la santé des femmes noires au Canada

La professeure Etowa s’intéresse aux inégalités en matière de soins de santé auxquelles font face les femmes noires du pays, plus précisément aux obstacles systémiques et à la discrimination raciale. Dans le cadre de projets communautaires, elle vise à augmenter la capacité de soins de santé, à créer des ressources et à établir des pratiques exemplaires, en plus de bâtir un réseau de santé national et de promouvoir des stratégies sanitaires inclusives.

Mary-Ellen Harper, Faculté de médecine

Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur la bioénergétique mitochondriale et la santé métabolique

Les recherches de la professeure Harper expliquent comment les mitochondries, les « centrales énergétiques » cellulaires, répondent à une multitude de demandes énergétiques dans les tissus de l’organisme, sans causer de dommages oxydatifs. En utilisant des techniques biologiques avancées, ses travaux se concentrent sur le diabète, l’obésité et les maladies cardiaques pour inspirer de nouvelles stratégies de prévention et de traitement.

Ebrahim Karimi, Faculté des sciences

Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur les ondes structurées et la communication quantique

Dans le cadre de ses travaux de recherche, le professeur Karimi utilise des ondes quantiques structurées pour améliorer la détection et la communication quantiques. Il se concentre sur la sécurité des canaux et les simulateurs complexes. Ce travail vise à renforcer les infrastructures quantiques du Canada pour permettre une communication et des applications de sécurité sophistiquées.

Thirusha Naidu, Faculté de médecine

Chaire de recherche du Canada de niveau 2 sur l’équité en éducation médicale mondiale

Dans le cadre de ses travaux, la professeure Naidu se penche sur les iniquités de l’éducation médicale mondiale en intégrant les perspectives du Sud global, des peuples autochtones et des communautés marginalisées. Par des méthodes comme la poésie en recherche et les pratiques artistiques, elle fait entendre la voix de ces groupes pour promouvoir la diversité du savoir, pour que l’éducation en santé soit plus inclusive et plus équitable à l’échelle mondiale.

Bernard Thébaud, Faculté de médecine, l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et l'Institut de recherche de CHEO

Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur la biologie et la régénération des cellules souches pulmonaires

Le professeur Thébaud axe ses travaux de recherche sur le développement de traitements des maladies pulmonaires néonatales graves, notamment la régénération cellulaire chez les enfants prématurés, la thérapie génique pour les troubles respiratoires génétiques et l’application clinique. Il souhaite améliorer la santé respiratoire et la qualité de vie de celles et ceux qui naissent avec des maladies pulmonaires chroniques.

Yan Xu, Faculté de médecine et l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

Chaire de recherche du Canada de niveau 2 sur la thrombose

Les recherches du professeur Xu portent sur les disparités de santé liées à la thrombose. Il cherche à améliorer la prédiction du risque de saignement pour les groupes ethniques et raciaux sous-représentés affectés par la thrombose, tout en examinant l'influence de la race et de la langue sur le diagnostic. Il se concentre également sur l'amélioration des prédictions pour la thrombose associée au cancer afin de promouvoir des soins cardiovasculaires équitables.

Vignan Yogendrakumar, Faculté de médecine et l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

Chaire de recherche du Canada de niveau 2 sur les accidents vasculaires cérébraux

Le professeur Yogendrakumar axe ses travaux de recherche sur la mise au point de traitements pour les AVC ischémiques et hémorragiques, plus précisément de nouveaux médicaments, des techniques de neuroimagerie, et de nouvelles méthodes chirurgicales. En faisant progresser les soins d’urgence, surtout dans les régions rurales du pays, il vise à améliorer le rétablissement et la qualité de vie après un AVC.

Chaires renouvelées

Robert Boyd, Faculté des sciences

Chaire de recherche du Canada de niveau 1 en optique non linéaire quantique

Le professeur Boyd étudie la lumière à l’échelle microscopique, dans le but d’améliorer la sécurité des communications et de faire progresser les technologies d’imagerie. Il travaille sur la création de matériaux qui contrôlent la lumière, la production de lumière pour les technologies quantiques et la conception de systèmes d’imagerie compacts, dans le but d’augmenter la vitesse et la sécurité des réseaux et d’améliorer les outils d’imagerie au sein de tous les secteurs.

Kelly Bronson, Faculté des sciences sociales

Chaire de recherche du Canada de niveau 2 sur la science et la société

Alors que l'IA et les mégadonnées transforment la société, des défis apparaissent en matière d’équité, de confidentialité et d’accessibilité. Les recherches de la professeure Bronson abordent les enjeux sociaux et éthiques des nouvelles technologies (notamment l'IA) en examinant les politiques de données, leur impact sur les communautés marginalisées et en créant des cadres d'IA responsable pour aider les décideurs et les agriculteurs au Canada. Plusieurs de ses projets portent sur l'IA dans le secteur agroalimentaire, un domaine peu étudié mais crucial pour le Canada et le monde.

Melike Erol-Kantarci, Faculté de génie

Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en intelligence artificielle – réseaux sans fil de prochaine génération

La professeure Erol-Kantarci vise à tirer parti de l’IA pour faire évoluer les réseaux sans fil (5G et bientôt 6G). Ses trois principaux objectifs : optimiser la performance des réseaux, assurer la protection de la vie privée et la durabilité, et intégrer l’informatique aux systèmes de communication. Elle aspire à établir de nouvelles normes en matière de conception de réseaux efficaces, privés et fiables capables de soutenir les infrastructures numériques mondiales.

Mireille Khacho, Faculté de médecine

Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en dynamique des mitochondries et médecine régénérative

La professeure Khacho se penche sur le rôle des mitochondries dans le contrôle des cellules souches musculaires, afin de permettre la régénérescence en cas de maladies dégénératives et de freiner le vieillissement. Ses travaux portent plus précisément sur la dysfonction des mitochondries liée à des maladies comme la dystrophie musculaire et ont pour but de mettre au point des traitements favorisant la santé musculaire.

Maxime Rousseaux, Faculté de médecine

Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en génomique personnalisée de la neurodégénérescence

Dans le cadre de ses travaux, le professeur Rousseaux étudie la dysfonction protéinique des neurones, laquelle est notamment associée à la maladie de Parkinson et à la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Il cherche à repérer des changements précoces à l’aide d’outils génétiques afin de trouver des traitements et de prévenir la neurodégénérescence.