Notre année en recherche : des moments forts
L’installation nationale André E. Lalonde a dix ans : regard sur les succès du passé et les forces directrices de l’avenir
Depuis une décennie, le laboratoire de spectrométrie de masse par accélérateur André E. Lalonde (AEL-SMA) est à l’avant-garde des progrès en datation carbone à l’appui de la recherche de pointe en archéologie, en sciences du climat et en surveillance de l’environnement.
Ce laboratoire vise à accroître les retombées de la recherche grâce à l’intégration de nouvelles technologies, à la collaboration interdisciplinaire et à la formation de la nouvelle génération de scientifiques qui sauront trouver des solutions révolutionnaires aux problèmes mondiaux.
Un nouveau partenariat avec la France pour faire face aux enjeux mondiaux de santé et de sécurité
En partenariat avec l’ambassade de France au Canada, l’Université d’Ottawa et La Sorbonne ont créé une chaire de recherche sur le rôle de la diplomatie scientifique dans la résolution de problèmes mondiaux tels que la résistance aux antimicrobiens et la sécurité nationale.
Les professeurs Patrick Fafard et Pascal Griset, cotitulaires de la chaire, cherchent comment concilier les idéaux universels et les intérêts nationaux par la collaboration scientifique internationale. L’initiative favorise le dialogue franco-canadien et la gouvernance mondiale fondée sur la science afin de dénouer les crises internationales.
Plus de 115M$ au Pôle canadien de préparation à la pandémie pour stimuler la fabrication de vaccins et de produits biothérapeutiques au Canada
Le Pôle canadien de préparation à la pandémie (PCP2), codirigé par l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa et l’Université McMaster, a obtenu 115 millions de dollars pour accroître la capacité de recherche sur les vaccins et les thérapies génétiques et cellulaires au Canada.
Les fonds serviront à moderniser les installations de L’Hôpital d’Ottawa et de l’Université McMaster, à créer un nouveau centre à l’Université Dalhousie et à munir d’équipement de pointe l’organisme de recherche sur les vaccins et les maladies infectieuses de l’Université de la Saskatchewan. Destinée à la recherche, aux infrastructures et à la formation, cette subvention vise à améliorer la préparation à une pandémie et à faire du Canada un chef de file mondial de l’innovation en sciences de la vie et biothérapeutique.
Planchers pelviens et plafonds de verre : une chercheuse de l’Université d’Ottawa fait avancer les connaissances sur la santé des femmes
À la Faculté des sciences de la santé, la professeure Linda McLean allie la physiothérapie et le génie biomédical pour remédier aux problèmes de santé chez les femmes comme les troubles du plancher pelvien, l’incontinence urinaire et l’endométriose. Dans son laboratoire, elle développe des outils sur mesure, notamment des électrodes et des dynamomètres spécialisés, pour faire avancer la recherche et améliorer les interventions dans ces domaines.
En mettant ses plans de conception à la disposition d’autrui, la professeure McLean favorise la collaboration et défend un meilleur accès à la physiothérapie pelvienne. Elle s’attaque également à la stigmatisation des femmes atteintes de ces troubles afin d’améliorer leur qualité de vie.
Une initiative musicale pour les personnes atteintes de démence financée par l’Agence de la santé publique du Canada
Le professeur Gilles Comeau, directeur de l’Institut de recherche en musique et santé, a obtenu une subvention d’un million de dollars de l’Agence de la santé publique du Canada pour étudier l’effet des interventions musicales auprès des personnes atteintes de démence et des membres de leur famille.
Axé sur la méthode Dalcroze, qui conjugue la musique et le mouvement, le programme vise à accroître le bien-être des patientes et patients sur les plans cognitif, physique et social tout en brisant leur isolement. Il comporte aussi un volet de formation des prestataires de soins et des ressources pédagogiques en musique, et devrait être déployé partout au Canada.
Plus d’innovation et d’impacts pour le campus Kanata-Nord de l’Université d’Ottawa
Vu sa forte croissance, le campus Kanata-Nord de l’Université d’Ottawa doit déménager au printemps 2025. En effet, depuis son ouverture il y a cinq ans, le campus a doublé de taille, en plus d’accueillir le nouveau Centre d’innovation pour véhicules intelligents et connectés et un deuxième espace au Hub350. Partenaire de confiance en recherche et développement et en formation de talents, il jette des ponts entre le secteur privé et le milieu universitaire.
Au cours des prochaines années, l’Université d’Ottawa à Kanata-Nord entend multiplier les partenariats, stimuler la participation du corps professoral et renforcer l’innovation et la collaboration communautaire.
Le traitement de la maladie falciforme : une victoire de la communauté de recherche et de groupes de défense devant le Sénat
Déterminés à changer la vie des personnes atteintes de la maladie falciforme, des groupes de défense et des chercheuses et chercheurs de l’Université d’Ottawa portent le projet de loi S-280, qui propose l’établissement de normes nationales de soins, d’un dépistage à la naissance et d’un registre national.
Ce projet de loi vise également à éliminer la stigmatisation et les obstacles systémiques afin d’améliorer les soins, l’accès aux traitements et le soutien aux familles.
La maladie falciforme, qui réduit de 30 ans l’espérance de vie, touche plus de 6 500 personnes au Canada. Cette initiative représente un grand pas vers un accès équitable aux traitements d’une importance vitale.
Réduire l’impact des changements climatiques et du transport maritime dans l’Arctique : La boursière Killam de l’Université d’Ottawa et les Inuits sont sur le coup
La professeure Jackie Dawson est à la tête d’une équipe de recherche sur les problèmes sociaux et environnementaux liés au trafic maritime dans l’Arctique canadien. En collaboration avec des chercheuses et chercheurs inuits, elle évalue les risques du transport commercial dans cette région, notamment l’arrivée d’espèces invasives, la pollution sonore et les contaminants, et tente de prédire l’ouverture de nouvelles routes navigables.
Selon le cadre aajiiqatigiingniq, au confluent de la science occidentale et des savoirs inuits, la professeure Dawson préconise une gestion maritime par les peuples inuits, favorise la collaboration et prône l’adoption de pratiques durables pour protéger les fragiles écosystèmes et accroître la résilience climatique de cette région du monde très vulnérable.
91e Congrès annuel de l’Acfas
En mai dernier, l’Université d’Ottawa accueillait fièrement le 91e Congrès annuel de l’Acfas, le plus important événement scientifique multidisciplinaire de la Francophonie, sous le thème de la mobilisation des connaissances en français.
Plus de 6 000 personnes de 30 pays s’y sont réunies pour discuter d’IA, de santé, d’éducation, d’environnement et d’une foule d’autres sujets.
L’honorable Michelle O’Bonsawin, juge à la Cour suprême du Canada et présidente d’honneur du congrès, a livré un entretien passionnant sur son parcours, son intérêt pour la recherche en santé mentale et sa vision de la psychiatrie judiciaire.
Grâce aux quelque 250 bénévoles et aux pratiques écoresponsables mises en place, l’événement a été un succès et a marqué une étape importante dans la recherche en français.
Titulaires de chaires de recherche porteuses et porteurs d’innovation
Chaires de recherche du Canada (CRC)
En 2024, l’Université d’Ottawa a obtenu ou renouvelé 26 CRC pour financer la recherche de pointe dans divers domaines, comme l’accès équitable aux soins de santé, l’éthique de l’IA, les changements climatiques, les communications quantiques, la cybersécurité et les technologies durables, afin de trouver des solutions transformatrices qui répondent aux besoins de la société.
Megan Cotnam-Kappel, titulaire de la Chaire de recherche sur l’épanouissement numérique des communautés franco-ontariennes, se penche sur les inégalités numériques qui touchent les écoles francophones et l’influence des nouvelles technologies sur la diversité linguistique. Elle offre aux pédagogues et aux élèves des outils et des ressources qui favorisent l’inclusion dans l’univers numérique.
Titulaire de la Chaire de recherche de l’Université d’Ottawa et de l’Institut du Savoir Montfort sur la santé des francophones de l’Ontario, Michelle Lalonde s’attaque à l’inégalité linguistique et au manque de ressources pour les infirmières et infirmiers francophones. Elle fait la promotion des soins équitables pour les communautés de langue française et du développement de la capacité infirmière francophone dans la province.