On parle de « changements climatiques » quand les conditions météorologiques d’un lieu donné (pas la météo quotidienne, mais les normales) se modifient. Par exemple, à Ottawa, on s’attend que les températures hivernales soient suffisamment froides pour que le canal Rideau gèle et que l’on puisse y patiner. Selon le consensus actuel, le climat mondial se réchauffe, et ce réchauffement mènera à des changements régionaux des conditions météorologiques, y compris des phénomènes extrêmes comme des tornades, des inondations et des sécheresses.
Le principal facteur anthropique responsable des changements climatiques est l’émission de gaz à effet de serre, principalement de dioxyde de carbone (CO2), mais ce n’est pas le seul. La plus grande part des émissions de CO2 est attribuable au chauffage des bâtiments et à la production d’énergie. En deuxième place vient le transport des marchandises et des personnes (déplacements quotidiens et voyages). Tout ceci est également vrai pour l’Université d’Ottawa.
À l’Université, on fait le suivi de trois catégories d’émissions.
- CATÉGORIE 1 : Émissions directes : gaz de combustion (p. ex. gaz de la centrale thermique, essence dans les véhicules)
- CATÉGORIE 2 : Émissions indirectes : énergie achetée (p. ex. électricité du réseau ou vapeur au pavillon Roger-Guindon)
- CATÉGORIE 3 : Émissions indirectes associées aux activités de l’Université (p. ex. transport aérien ou production alimentaire)
Quel est l'impact des changements climatiques à l'Université ?
Les impacts des changements climatiques sur le campus de l’Université sont multiples. Par exemple, les phénomènes météorologiques extrêmes peuvent endommager les bâtiments et les infrastructures, ou encore empêcher les gens de se rendre sur le campus. Et plus il fait chaud à Ottawa, plus il est coûteux de climatiser les bâtiments.
Les impacts sont aussi économiques : l’Université doit payer des pénalités financières pour ses émissions de carbone. Selon les prévisions, en 2030, ces pénalités s’élèveront à plus de 3 millions de dollars par année si l’Université ne réduit pas ses émissions.
Que fait l'Université ?
L’Université d’Ottawa a mis en œuvre plusieurs mesures pour faire face aux changements climatiques. Plutôt que de cibler uniquement la réduction des émissions associées à une seule source, elle a choisi d’appliquer des mesures diversifiées à de nombreuses sources.
Il existe bon nombre de sources d’émissions.
- Bâtiments – L’Université a élaboré des lignes directrices pour la construction de bâtiments écoénergétiques et la modernisation de vieux bâtiments dans le cadre du programme Éco-prospérité.
- Investissements – L’Université a mis en œuvre des programmes pour réduire le nombre d’entreprises grandes émettrices de carbone dans lesquelles elle investit.
- Recherche – L’Université a investi 1,5 M$ dans un fonds de recherche en innovation propre conçu pour soutenir des projets internationaux de lutte contre les changements climatiques.
- Transport – L’Université a soutenu l’instauration du programme U-Pass et mène plusieurs programmes visant à encourager le transport collectif.
Quels gestes peut-on poser sur le campus ?
Ensemble, tous les petits gestes ont un gros impact. Nul besoin d’un programme de mesures spectaculaires pour avoir un impact considérable : il suffit de changer quelques habitudes.
- Signaler les problèmes de chauffage et les pertes d’énergie au Centre d’appel (poste 5000).
- Au moment de commander la nourriture pour une conférence ou un autre événement, voir avec les Services alimentaires comment se procurer des aliments dont l’empreinte carbone est faible.
- Éteindre les appareils avant de quitter le bureau. La dernière personne à quitter le bureau peut également éteindre les appareils collectifs, comme les projecteurs, les moniteurs et les photocopieurs.
- Éteindre la lumière dans les pièces inutilisées (salles de réunion, bureaux, salles de classe).
- Demander à sa superviseure ou son superviseur s’il est possible de travailler de la maison, à l’occasion. Moins de transport, c’est moins d’émissions de CO2 !
- Pour se déplacer sur de courtes distances en vue de réunions ou de conférences, choisir le train plutôt que l’avion.