Études spatiales à Séoul, en Corée du Sud
Elsa Lange, étudiante de cinquième année en génie mécanique, obtiendra son diplôme et se rendra à Séoul, en Corée du Sud, pour prendre part au programme d’études spatiales de l’Université internationale de l’espace (ISU). Ce programme intensif de huit semaines se déroulera du 30 juin au 22 août. Établie en France, l’ISU propose le programme à un endroit différent chaque année. Le programme intensif couvre des domaines liés à l’espace, allant du droit et de la politique au génie et aux applications spatiales.
« L’idée de pouvoir contribuer au développement de l’instrumentation qui se retrouvera un jour sur la lune et au-delà est très stimulante, déclare Elsa. J’ai eu la chance de bénéficier de programmes nationaux tels que la bourse de recherche Zenith, qui m’a permis d’entrer en contact avec une communauté passionnée de l’aérospatiale. Maintenant, je suis sur le point de rencontrer encore plus de leaders de l’espace cet été en Corée du Sud. »

« À plus long terme, j’espère travailler comme ingénieure conceptrice et opératrice de satellites dans l’industrie aérospatiale au Canada. »
Elsa Lange
— Étudiante de cinquième année en génie mécanique
Elsa se passionne depuis longtemps pour l’aérospatiale et voyage beaucoup pour acquérir de l’expérience dans ce domaine. Elle s’est rendue en Belgique au début de l’année pour suivre le Ladybird Guide to Spacecraft Communications Training Course 2025 au Centre européen d’éducation et de sécurité spatiales.
Tout au long de ses études, elle a acquis une expérience coop en robotique et en génie logiciel à Mission Control Space Services, à Ottawa, en utilisant des astromobiles pour mener à bien une initiative nationale de sensibilisation. Pour son projet de fin d’études, Elsa a dirigé une équipe de quatre personnes chargée de concevoir un satellite miniature pour l’élimination des débris spatiaux.
Révolutionner la vérification de l’assurance dentaire avec Cleer

La vérification de l’assurance est une tâche fastidieuse et chronophage pour les cliniques dentaires, qui peut prendre chaque fois de 30 à 60 minutes. Avec Cleer, une jeune pousse technologique fondée par Kian Tabesh et Peter Slatinac, étudiants de troisième année en finance et en génie logiciel, respectivement, ce processus est réduit à seulement deux minutes. Les cliniques peuvent ainsi gagner un temps précieux et simplifier leurs activités. Cet été, le duo d’entrepreneurs se concentrera sur l’expansion à d’autres cliniques et sur l’embauche de leur premier employé ou employée à temps plein.
Kian : « Notre voyage a commencé par un virage. Au départ, nous avons travaillé sur le démarrage d’une autre entreprise techno, et nous avons eu du mal à nous imposer. Toutefois, après avoir discuté avec une trentaine de dentistes, nous avons constaté un problème majeur : l’obsolescence et l’inefficacité de la vérification d’assurance. En nous appuyant sur l’IA, nous avons créé Cleer pour automatiser le processus, éliminer les délais inutiles et améliorer l’efficacité de la clinique. »
« Grâce au régime coop de l’Université d’Ottawa, nous avons eu l’occasion unique de travailler à temps plein sur Cleer tout en poursuivant nos études. Cette expérience pratique nous a permis de faire évoluer l’entreprise sans avoir à abandonner nos cours ni à attendre la fin de nos études, ce qui est essentiel dans le contexte de l’IA, qui évolue très rapidement, explique Petar. La création d’une entreprise est un défi, elle exige beaucoup de travail et de sacrifices, et les progrès ne sont pas toujours immédiats. Mais avec une bonne préparation mentale pour composer avec les hauts et les bas, l’expérience peut aussi être fort gratifiante. Gardez le cap, faites preuve de patience et n’ayez pas peur d’échouer et d’apprendre en cours de route! »
Développement d’une nouvelle application d’apprentissage : EduPalz
Aldine Emerimana, étudiante de première année en finance, cherchera à perfectionner EduPalz, une plateforme Web gratuite qu’elle a lancée en janvier. Sur EduPalz, les étudiants et étudiantes peuvent partager des ressources scolaires et s’entraider grâce à des conseils d’étude, des tutoriels, des groupes de questions-réponses et bien plus encore. Aldine explique que les plates-formes similaires ont des verrous d’accès payant coûteux et ne sont pas multilingues. Pour l’instant, elle apporte des améliorations au site Web en fonction des commentaires des étudiantes et étudiants utilisateurs et recherche activement une ou un spécialiste technique pour cofonder son entreprise et l’aider à lancer l’application mobile d’ici à la fin du mois de juin.
« EduPalz repose sur l’idée que l’éducation doit être gratuite et collaborative, permettant aux étudiants et étudiantes de se rencontrer, d’échanger des notes et de se soutenir mutuellement dans leur réussite scolaire, explique Aldine. Il s’agit de favoriser une communauté d’apprentissage globale où la population étudiante s’entraide plutôt que de dépendre uniquement de services de tutorat payants. »

« Nous avons déjà tellement de charges financières dans le cadre de nos études. L’accès au matériel d’apprentissage ne devrait pas en faire partie. »
Aldine Emerimana
— Étudiante de première année en finance
EduPalz comprend également des fonctionnalités telles qu’un système de mise en relation des étudiants et étudiantes qui ont besoin d’aide avec des pairs qui excellent dans une matière particulière, et un "tableau de motivation" qui permet aux étudiants et étudiantes de partager anonymement leurs succès dans leurs études, leurs journées difficiles, leurs conseils de motivation et leurs rappels quotidiens.
L’application intègre également l’intelligence artificielle (IA) pour aider les étudiants et étudiantes à résumer leurs notes, à générer des guides d’étude et à se préparer aux examens. La fonction d’IA s’appuie sur ce que des étudiants et étudiantes ont déjà exprimé sur des sujets d’études pour fournir des conseils utiles. Avec un budget global d’environ 5 000 $, Aldine cherche à lancer l’application sur l’App Store tout en occupant un autre emploi.
Envoyez un courriel à [email protected] si vous souhaitez participer au développement de l’application.
Cours autodirigés
Cet été, plus de 40 étudiantes et étudiants obtiendront des crédits de cours en travaillant de façon autonome sur des projets qu’ils ont eux-mêmes conçus, grâce à l’initiative révolutionnaire des cours autodirigés de l’Université d’Ottawa. Il s’agit de la première cohorte d’étudiants et étudiantes à personnaliser leur apprentissage en explorant les expériences qui les passionnent le plus. Ils effectueront divers travaux : recherche, projets communautaires, démarches créatives, activités sur le terrain, bénévolat et bien plus encore.
Cette initiative donne aux étudiantes et étudiants la possibilité de mieux maîtriser les compétences essentielles qu’ils acquièrent au fur et à mesure de l’expérience pratique qu’ils gagnent dans leur domaine.
La date limite pour soumettre votre demande a été repoussée! Participez à l’une des séances d’information qui auront lieu tout au long du mois d’avril pour en savoir plus.
Gardons le contact!
Quels que soient vos projets, l’équipe du Gee vous souhaite un excellent été! Nous espérons que notre infolettre vous a plu et que vous avez passé une belle année universitaire 2024-2025. N’hésitez pas à nous envoyer un courriel à [email protected] pour nous faire savoir ce que vous faites cet été ou ce que vous aimeriez lire à votre retour à l’automne 2025.