L’Université d’Ottawa agit face à la crise climatique

Par Jon Rausseo

Sustainability Expert, Office of Sustainability

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Mur végétal à la Faculté des sciences sociales
Dans la plus récente édition de son rapport sur le climat, l’Université d’Ottawa présente les programmes mis en place pendant la pandémie.

En 2017, l’Université d’Ottawa a publié son premier rapport sur le climat en réponse aux inquiétudes à l’égard du réchauffement climatique. Dans cette édition inaugurale, l’établissement exprimait sa volonté de se fixer des objectifs et de mettre l’environnement au cœur de ses activités et de ses investissements.

Un peu plus de cinq ans plus tard, l’Université d’Ottawa observe un plan robuste en matière de lutte aux changements climatiques. Le plus récent rapport se compose de quatre sections portant chacune sur une dimension des activités universitaires : l’apprentissage et la recherche, la mobilisation du savoir, l’investissement et l’exploitation du campus.

Si l’on veut régler la crise, il est primordial d’en savoir le plus possible sur le climat. En 2021, 59 cours de premier cycle et des cycles supérieurs donnés à l’Université étaient axés sur ce sujet. Résultat : il y a en ce moment à l’Université d’Ottawa 138 projets de recherche actifs qui participent à la compréhension des conséquences du réchauffement planétaire. Ces projets sont soutenus par 13 chaires de recherche liées aux changements climatiques et au développement durable.

Bien consciente que la crise ne se limite pas au campus, l’Université d’Ottawa travaille également avec la population pour trouver et promouvoir des solutions. Le rapport met notamment en lumière le travail de l’équipe des relations extérieures pour promouvoir la recherche, organiser des ateliers de sensibilisation à la durabilité et collecter des fonds. Une attention particulière a été accordée à l’Institut pour l’IntelliProspérité, qui a collaboré avec le gouvernement pour concrétiser diverses initiatives économiques liées aux changements climatiques.

 Certains nouveaux programmes, comme le microprogramme Anthropocène, portent plus particulièrement sur les répercussions de l’activité humaine sur l’environnement.

représentation d'un espace extérieur

Du côté des investissements, le virage vert des sept dernières années s’est traduit par une réduction de 87 % de l’empreinte carbone totale du portefeuille à long terme. La décarbonisation du portefeuille de l’établissement annoncée récemment est un autre grand pas dans la bonne direction. L’Université prévoit de renoncer complètement à ses participations directes dans les combustibles fossiles en 2023 et à ses participations indirectes d’ici à 2030.

Grâce à ces initiatives, les émissions de gaz à effet de serre de la centrale thermique ont diminué de 17 % au cours des deux dernières années, et la communauté universitaire dispose de plusieurs programmes pour faciliter la réduction de ses propres émissions. En début d’année, les Services alimentaires ont rejoint le Cool Food Pledge, s’engageant à réduire de 25 % les émissions de gaz à effet de serre liées à l’alimentation. La communauté universitaire aura donc accès plus facilement à des options écoresponsables. Souhaitant créer une véritable infrastructure pour les véhicules à zéro émission, l’Université a également installé 20 nouvelles bornes de recharge de niveau 2 sur le campus.

Beaucoup de choses ont évolué pour le mieux cette année sur le campus, mais il reste encore beaucoup à faire.  Nous souhaitons notamment recenser les émissions de gaz à effet de serre de toutes les activités liées au climat et les inclure dans les prochains rapports. En attendant, vous pouvez participer aux efforts en explorant nos nombreux programmes de réduction des émissions. Chaque petit geste rend notre campus plus durable.

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