Aspirations et parcours étudiants à la maîtrise : La recherche comme tremplin pour bâtir un avenir meilleur

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Un groupe d'étudiants assis dans un espace commun, utilisant des ordinateurs portables et des tablettes, assis sur des chaises autour de tables. La scène est vue d'en haut.
L’année universitaire est bel et bien entamée et bon nombre d’étudiantes et d’étudiants s’affairent non seulement à leurs cours, mais s’adonnent aussi à d’intéressants travaux de recherche. Quatre membres du corps étudiant à la maîtrise partagent avec nous leur parcours et leurs aspirations ainsi que l’importance de la recherche aux études supérieures.

Ces esprits brillants se penchent sur des questions cruciales, font avancer les connaissances et sont remplis d’ambition – que ce soit pour s'orienter vers des carrières en recherche ou pour mettre en pratique sur le marché du travail les connaissances qu’ils auront perfectionnées. 

Olivia Bouffard : l’ergothérapie pour améliorer la vie des gens

Étudiante de deuxième année à la maîtrise en ergothérapie, Olivia Bouffard, a un parcours riche qui l’a menée de l’Université du Québec à Trois-Rivières à l’Université d’Ottawa.

Sa passion pour l’ergothérapie découle de son désir d’aider les gens à surmonter des obstacles qui les empêchent de vivre pleinement. « Je trouve que c’est l’un des métiers les plus empathiques, polyvalents et créatifs du domaine de la santé », exprime-t-elle. Son parcours à la Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Ottawa lui permettra d’intégrer rapidement le marché du travail pour s’atteler à la tâche et faire une véritable différence dans la vie des autres.

Olivia Bouffard

« Je trouve que c’est l’un des métiers les plus empathiques, polyvalents et créatifs du domaine de la santé. »

Olivia Bouffard

— Maîtrise en ergothérapie, Faculté des sciences de la santé

Dans le cadre de sa maîtrise en ergothérapie, Olivia participe à un projet de recherche qui porte sur la gestion des anticoagulants. Ce projet vise à évaluer la lisibilité et la facilité d'utilisation des dépliants distribués aux patients, afin d’assurer une prise en charge sécuritaire de leurs médicaments. Après l'obtention de son diplôme, elle aspire à travailler en pédiatrie ou en gérontologie, en milieu communautaire, où elle pourra mettre en pratique les compétences et les connaissances acquises tout au long de ses études.

Ce qui l'enthousiasme le plus à l’Université d’Ottawa est la qualité du programme d'ergothérapie et de son corps professoral, ainsi que la proximité du centre-ville. En dehors de ses études, Olivia se passionne pour la danse, préconise un mode de vie actif, aime se promener dans la nature et consacre du temps à ses proches.

Diane Laflamme-Millette : poursuivre sa passion pour l’enseignement et la recherche

Le parcours de Diane Laflamme-Millette est à l’image de sa soif d’apprendre. Diane est détentrice d’un diplôme d’études collégiales en Gestion de la nutrition et des services alimentaires à La Cité et de deux baccalauréats obtenus au Nouveau-Brunswick. Elle poursuit maintenant son parcours universitaire à l’Université d’Ottawa dans le cadre d’une maîtrise ès arts en Lettres françaises. « C’est le caractère bilingue de l’Université d’Ottawa – en plus d’une bourse substantielle – qui a motivé ma décision », dit-elle.

Diane Laflamme-Millette

« C’est le caractère bilingue de l’Université d’Ottawa – en plus d’une bourse substantielle – qui a motivé ma décision. »

Diane Laflamme-Millette

— Maîtrise ès arts en Lettres françaises, Faculté des arts

Diane nourrit un fort intérêt pour l'enseignement (elle possède d’ailleurs un baccalauréat en éducation) et la recherche, deux domaines dans lesquels elle espère œuvrer après l'obtention de son diplôme. Bien qu'elle n'ait pas encore de projets de recherche concrets en cours, elle exprime un vif espoir d'y participer si l'occasion se présente. Elle voit cette prochaine étape universitaire comme une occasion d'alimenter son insatiable soif de connaissances.

En dehors de ses cours, elle aimerait faire de la radio étudiante afin de partager son amour pour le jazz avec ses pairs.

Nathaniel Holloway : étudier les changements climatiques pour façonner les politiques environnementales et sociales

Nathaniel Holloway a entamé sa maîtrise ès arts en Géographie à la Faculté des arts de l’Université d’Ottawa, après avoir terminé ses études de premier cycle à l’Université Carleton. Il souhaitait ainsi approfondir des recherches sur les impacts sociaux des changements climatiques aux côtés de la professeure Jackie Dawson, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’environnement, la société et les politiques. 

Nathaniel Holloway

« Je trouve que la recherche est un travail très stimulant, et ce serait un rêve devenu réalité de continuer à travailler dans ce domaine. »

Nathaniel Holloway

— Maîtrise ès arts en Géographie, Faculté des arts

Bien que sa carrière de chercheur n’en soit encore qu’à ses débuts, il a déjà acquis une précieuse expérience notamment dans les communautés nordiques. Il recueillera bientôt des données auprès de la communauté arctique de Mittimatalik (Pond Inlet) dans le cadre d’un projet de recherche. « Je trouve que la recherche est un travail très stimulant, et ce serait un rêve devenu réalité de continuer à travailler dans ce domaine », souligne celui qui s’intéresse particulièrement à la politique environnementale et sociale.

En tant que membre de l’Association des étudiants diplômés en géographie (AEDG), Nathaniel est très actif dans la vie étudiante. Il a participé à l’organisation de deux conférences, où il a pu non seulement rencontrer de nouvelles personnes, mais aussi développer des compétences en gestion de projet.

L’année à venir s’annonce passionnante pour Nathaniel, qui se réjouit à l’idée de poursuivre ses projets de recherche, de faire de nouvelles rencontres, et de profiter de la vie dans le centre-ville d’Ottawa.

Gyselle de Geus : à la croisée des recherches en nutrition, santé publique et épidémiologie

Gyselle de Geus a obtenu son baccalauréat en sciences de la nutrition, avec une spécialisation en diététique de l’Université Estácio de Sá à Florianopolis au Brésil, son pays natal. Désireuse de poursuivre ses études dans un environnement stimulant, elle a choisi l’Université d’Ottawa pour faire sa maîtrise ès sciences Nutrition et biosciences alimentaires. 

Gyselle travaille sur un projet de recherche qui explore les déterminants sociaux des troubles du comportement alimentaire chez les jeunes Canadiens, dans une approche épidémiologique à partir de données d’enquêtes nationales. Passionnée par la nutrition, elle s’intéresse également à de nouvelles perspectives de recherche dans des domaines tels que le cancer, la santé mentale, l’immunologie, et l’impact de la nutrition sur la santé. 

Gyselle de Geus

« Ce qui m’intéresse tout particulièrement, ce sont les rôles qui combinent à la fois mon expertise en nutrition et l’épidémiologie. »

Gyselle de Geus

— Maîtrise ès sciences Nutrition et biosciences alimentaires, Faculté des sciences de la santé

Après l’obtention de son diplôme, Gyselle souhaite continuer de contribuer à des recherches ayant un impact sur les politiques alimentaires pour promouvoir des habitudes alimentaires plus saines et durables. « Ce qui m’intéresse tout particulièrement, ce sont les rôles qui combinent à la fois mon expertise en nutrition et l’épidémiologie. J’aime explorer les répercussions des habitudes et du contexte alimentaires sur la santé des populations », exprime-t-elle. 

En plus de ses études, Gyselle consacre une partie de son temps au sein de l’Association des étudiants gradués en nutrition (Nutrition Graduate Student Association - NGSA) ainsi qu’à des activités de bénévolat dans la préparation et le service de repas. Cette année, elle désire s’investir davantage dans des clubs et associations et participer à diverses conférences afin d’alimenter son esprit avide de connaissances.

La recherche joue un rôle important aux études supérieures. Elle permet aux étudiantes et étudiants non seulement d’approfondir leurs connaissances et d’explorer des questions importantes dans leurs disciplines, mais aussi de travailler avec des chercheuses et chercheurs influents dans leur domaine.