Les professionnels des sciences de la santé sont au cœur de nos collectivités. Ces personnes se dévouent pour améliorer notre bien-être collectif et notre qualité de vie en s’occupant de notre santé physique et mentale et en prodiguant des soins, notamment aux populations les plus vulnérables.
Pour les chercheurs et les praticiens du domaine, une partie cruciale du travail consiste à se tenir constamment à jour et à suivre l’évolution des besoins de la société et des pratiques en matière de santé.
Voilà pourquoi l’Université d’Ottawa modernise ses pavillons, afin de répondre aux besoins de la Faculté des sciences de la santé.
Au début de 2022, les écoles des Sciences infirmières, des Sciences de la nutrition et des Sciences de la réadaptation déménageront dans le Secteur de la rivière – au 200, avenue Lees –, terrain de 15 acres bordé, comme son nom l’indique, par la rivière Rideau, le Queensway et l’avenue Lees.
Mais avant le déménagement des écoles, les cinq pavillons actuels subiront des rénovations majeures, notamment l’ajout d’un lien piétonnier vers la station Lees du train léger. Ces améliorations auront d’énormes retombées sur les étudiants, le personnel et l’environnement.
Travailler mieux, ensemble
Le secteur revampé abritera un large éventail d’installations de pointe, dont des laboratoires expérimentaux, des salles de cours et des locaux de recherche modernes, des postes de travail collaboratifs pour les étudiants et le personnel ainsi que des espaces communs à concept ouvert, tous conçus pour resserrer les liens au sein de la communauté des sciences de la santé de l’Université et accroître sa capacité de recherche.
Le nouveau site de la Faculté des sciences de la santé comprendra également un centre de ressources d’apprentissage, des installations sportives et récréatives et des cafétérias proposant des aliments frais et provenant de l’agriculture durable.
Ces milieux d’apprentissage de qualité et ces espaces de travail collaboratifs rapprocheront les éléments de la Faculté des sciences de la santé, ce qui créera un sentiment d’appartenance et de communauté pour ses nouveaux occupants, encouragera la collaboration et l’interdisciplinarité et améliorera l’expérience globale des étudiants et du personnel.
En outre, ces changements aideront la Faculté à régler d'importants défis de gestion de programmes qui obligent les étudiants à se déplacer d’un campus à l’autre pour assister à leurs cours.
« Ce projet est un élément important de la volonté de l’Université d’améliorer continuellement ses espaces d’enseignement et de recherche. Comme ce fut le cas pour nos derniers projets, dont la construction du complexe STEM, nous nous y prenons à l’avance pour perturber le moins possible les chercheurs et leur travail pendant l’exécution des travaux », mentionne Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche.
Le développement durable est primordial
Les infrastructures et bâtiments sis au 200, avenue Lees feront l’objet d’importantes améliorations mécaniques, électriques et architecturales qui contribueront grandement à réduire l’empreinte carbone de l’Université.
Le Secteur sera d’abord équipé de la technologie des bâtiments intelligents, notamment de capteurs et de fonctions automatisées, qui réduiront considérablement la consommation d’énergie. En fait, ces rénovations permettront de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50 %.
De nouveaux systèmes de ventilation ultramodernes amélioreront de plus la qualité de l’air intérieur, et toutes les portes et fenêtres seront dotées de vitres prévenant les collisions aviaires. Saviez-vous que 25 millions d’oiseaux meurent chaque année au Canada à la suite d’une collision avec une fenêtre? En installant du verre antireflet et en ajoutant des autocollants aux fenêtres des pavillons du Secteur, on espère contribuer à réduire ce nombre.
On plantera également des arbres, des plantes pollinisatrices et des arbustes pour verdir le campus du Secteur de la rivière. Les nouvelles cafétérias auront toutes la certification « restaurant vert » et serviront des aliments frais issus de l’agriculture locale et préparés sur place. L’École des sciences de la nutrition aura accès à des bacs de jardinage surélevés, de manière à intégrer l’agriculture au paysage urbain et à récupérer des terrains industriels pour des utilisations productives et viables.
La première pelletée de terre devrait avoir lieu au plus tard en septembre 2020.