En cette période de confinement liée à l’épidémie de coronavirus, l’expertise des professeurs et chercheurs de l’Université d’Ottawa est en forte demande dans les médias partout au pays. Parmi les nombreuses interventions où nos experts se sont illustrés cette semaine, en voici 11 qui vous permettront de rester bien informés et ce, dans les deux langues officielles.
Éloignement social : quelle est la distance sécuritaire?
CBC
Aux nombreux parents en quête d’activités pour occuper leurs enfants par les temps qui courent, voici ce qu’avait à dire Earl Brown, professeur émérite à l’Université d’Ottawa.
« Lorsqu’on se demande ce qui constitue un lieu sûr, la règle est de s’éloigner des endroits où les gens passent leur temps et entrent en contact les uns avec les autres. »
Derniers développements concernant la COVID-19
CBC
Dans cet entretien, Marc-André Langlois, professeur à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, explique pourquoi les professionnels de la santé exhortent la population à s’éloigner socialement.
« On appelle à l’éloignement social pour tenter de réduire le taux de contagion et la rapidité à laquelle se propage le virus, question de ne pas surcharger nos services médicaux. Lorsque les gens prennent leurs distances, personne ne se trouve en position d’être infecté. L’autre avantage, c’est qu’à terme, nous aurons isolé toutes les personnes infectées, celles qui sont toujours en période d’incubation et celles, encore, qui ne manifestent aucun symptôme. »
COVID-19 : le rôle du citoyen avec le vent de panique
Radio-Canada
Le professeur agrégé au département de communication de l’Université d’Ottawa, Luc Bonneville, fait valoir que la panique est bien mauvaise conseillère.
« Il faut toujours regarder qui diffuse les informations et s’en remettre aux sources fiables. Il faut avoir un minimum d’esprit critique envers tout ce qui circule et surtout ne pas tomber dans le piège du sensationnalisme qui consisterait à partager toutes sortes d’informations et d’images catastrophistes qu’on voit circuler dans les réseaux sociaux. »
COVID-19 : non, une désinfection au vaporisateur ne garantit pas un environnement sain
Radio-Canada
Luc Bonneville, professeur titulaire au Département de communication de l’Université d’Ottawa, dément une information à l’effet qu’un produit serait en mesure de tuer spécifiquement le coronavirus.
« Les autorités essaient de nous faire comprendre que la COVID-19 est peut-être un peu plus contagieuse que ce à quoi on s’attendait, se propage rapidement et risque d’engorger nos systèmes de santé et là, avec ce message, on banalise celui qu’elles essaient de transmettre. »
Face à la COVID-19, nous devons comprendre les pouvoirs fédéraux en matière de quarantaine
The Globe and Mail
Ce texte d’opinion est signé par Colleen M. Flood, directrice du Centre de droit, politique et éthique de la santé de l’Université d’Ottawa et titulaire d’une chaire de recherche de l’Université, et par Bryan Thomas, professeur auxiliaire à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa.
« Certains pays aux prises avec des éclosions plus graves ont imposé des mesures encore plus rigoureuses. En janvier, la Chine a décrété des restrictions sur les déplacements pour la province du Hubei au grand complet (une population de 60 millions); il s’agit du plus important cordon sanitaire (restriction de la liberté de circuler à l’intérieur d’une certaine zone) de notre histoire. Des commentateurs juridiques avaient alors affirmé que des mesures d’une telle ampleur seraient impensables dans les sociétés démocratiques occidentales. C’était avant que toute l’Italie soit mise en quarantaine. Est-il vraiment inconcevable que des mesures semblables soient adoptées au Canada? »
Les fonctionnaires fédéraux devraient travailler de la maison si possible : un professeur de l’École de gestion Telfer propose des conseils pour le télétravail
CBC
Umar Ruhi, un professeur agrégé à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa qui conseille aussi les entreprises sur l’adoption de politiques de télétravail, reçoit des appels d’organisations qui s’efforcent tant bien que mal de s’adapter, n’ayant encore institué aucune stratégie de travail à distance avant la crise de la COVID-19.
Selon le professeur, ces organisations devraient avant tout mettre en place une plateforme technologique qui fonctionne à distance, de même qu’une stratégie de communication d’urgence. Quant aux employés, les plus importantes difficultés auxquelles ils feront face sont l’épuisement professionnel et la séparation entre travail et famille.
COVID-19 : Des réponses à vos questions
Ottawa Citizen
À supposer que je contracte la COVID-19 et que je recouvre la santé, aurai-je développé une résistance au virus?
Réponse et explication d’Earl G. Brown, professeur émérite de virologie à l’Université d’Ottawa
« La biologie du SRAS-CoV-2 et la nature de la contamination humaine par d’autres coronavirus donnent fortement à penser qu’on ne peut contracter une deuxième fois le même virus – du moins, pas immédiatement après la contamination. »
Soins intensifs, respirateurs et personnel en santé : les conditions pour que survivent les personnes les plus gravement atteintes de la COVID-19
Ottawa Citizen
Le Dr Gianni D’Engidio, professeur adjoint en médecine à l’Université d’Ottawa, dit avoir bon espoir que les mesures telles que l’éloignement social et les restrictions sur les déplacements à l’international feront en sorte que les personnes les plus gravement malades pourront recevoir les soins nécessaires. Or, si dans quatre à cinq semaines les travailleurs de la santé tombent malades, il s’agira d’un problème majeur.
Moins de pollution en raison de la COVID-19
Journal de Québec
Les impacts économiques de la crise commencent à peine à se faire sentir au Québec, mais on peut s’attendre à des diminutions de GES selon Jean-Thomas Bernard, spécialiste d’économie environnementale à l’Université d’Ottawa.
«Lorsqu’on a un ralentissement économique accentué par des contraintes sur le transport, ça affecte les émissions de GES. »
Gérer son stress et son anxiété durant la crise
TVA Nouvelles
Dans cette entrevue télévisée, la professeure de psychologie Nafissa Ismail souligne que la situation entourant la COVID-19 a un véritable impact psychologique sur la population.
« Je dirais aux personnes anxieuses de s’informer auprès de sources fiables. Et une fois qu’on est informés, on n’a pas besoin de s’informer tout le temps aux mêmes informations parce que ça ne fait qu’ajouter à l’anxiété. »
Les défis du télétravail
TVA nouvelles
Marc Tassé, Professeur à l’École de gestion Telfer, répond à une série de questions au sujet du télétravail.
« Ce sont les experts en informatique de votre travail qui doivent s’assurer que vous avez une bonne sécurité sur votre ordinateur, que votre matériel est sécurisé, que votre réseau est sécurisé. Ce n’est pas à vous d’essayer de faire ça parce que vous ne le savez pas. Beaucoup d’entreprises n’étaient pas prêtes à ça. Pour elles, c’est un essai qui se fait durant une période de crise. Donc les gens font de leur mieux, mais l’information doit être sécurisée. »