Décoloniser l’enseignement supérieur : le projet Wìdòkodàdodà de l’Université d’Ottawa, un pas de plus vers la réconciliation

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Trois individus se tiennent côte à côte, le visage masqué. L'un porte un sweat à capuche noir, l'autre un haut violet et le troisième un chemisier orange avec un chapeau à larges bords
Grâce au soutien de la professeure Vanthuyne, le projet de recherche Wìdòkodàdodà (Construire ensemble), mené et dirigé par Mike Diabo et Mona Tolley, s’est vu octroyer une subvention de recherche communautaire. Le projet a pour but de tenir des consultations avec la Nation Anishinabeg pour comprendre comment l’Université d’Ottawa peut contribuer aux processus de décolonisation et d’autochtonisation.

Il a été sélectionné pour le deuxième volet du programme de subventions, conçu pour donner un coup de pouce aux travaux déjà financés afin de soutenir les activités de recherche communautaires qui n’étaient pas couvertes par le financement original. Le programme des subventions de recherche communautaire est une initiative conjointe pilotée par le Cabinet du vice-rectorat à la recherche et à l’innovation pour renforcer la participation communautaire en recherche. Cette initiative s’inscrit dans le Plan d’action en matière d’EDI en recherche et la stratégie de mobilisation des connaissances de l’Université d’Ottawa.

En ces temps de réconciliation, le projet Wìdòkodàdodà est un exemple d’innovation en sciences sociales à l’Université d’Ottawa. Il vise à mener de vastes consultations auprès des membres de la Nation Anishinabeg partout sur leurs territoires ancestraux. La recherche examinera comment l’Université d’Ottawa peut contribuer efficacement à la décolonisation et à l’autochtonisation de son cadre institutionnel. Ce projet s'inscrit également dans l'objectif stratégique de la Faculté des sciences sociales de mettre en œuvre les recommandations du Plan d'action autochtone, contribuant ainsi à la décolonisation et à l’autochtonisation des programmes et méthodes d’enseignement de l'Université d'Ottawa.

« Ce projet constitue une étape essentielle dans nos efforts d’autochtonisation, car il met en évidence les principes de relationalité, de réciprocité et de responsabilité commune des Anishinabeg », explique la professeure Vanthuyne.

Le projet exigera la coorganisation et la codirection de consultations avec les communautés membres du Conseil tribal de la nation algonquine Anishinabeg. Ces consultations, qui mèneront à la création collaborative d’une plateforme d’apprentissage en ligne, permettront de trouver des mesures pour favoriser la revitalisation des systèmes de savoirs traditionnels. 

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