Un engagement inébranlable envers la science en français

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Dignitaires en enseignement supérieur, en recherche, du secteur privé et de divers ordres de gouvernement lors de la cérémonie d’ouverture au Centre national des arts.
Dignitaires en enseignement supérieur, en recherche, du secteur privé et de divers ordres de gouvernement lors de la cérémonie d’ouverture au Centre national des arts.
L’appel à la mobilisation des savoirs en français a été entendu lors du 91e Congrès de l’Acfas, qui réunissait quelque 6 000 chercheuses et chercheurs et plus de 250 bénévoles. Tout au long de la semaine, les recherches présentées lors des 200 colloques ont attiré l’attention des médias. Les lettres géantes OTTAWA, dans le marché By, ont même revêtu les couleurs de l’Acfas.

La présence de nombreux dignitaires en enseignement supérieur, en recherche, du secteur privé et de divers ordres de gouvernement – dont l’honorable Michelle O’Bonsawin, juge de la Cour suprême et présidente d’honneur – témoigne d’un soutien fort à la francophonie scientifique. La juge O’Bonsawin a bien résumé le sentiment de communauté qu’a suscité le Congrès : « J’ai la francophonie à cœur ».

L’honorable Michelle O’Bonsawin, juge à la Cour suprême et présidente du 91e Congrès de l’Acfas, a participé à une discussion sur la psychiatrie légale.
L’honorable Michelle O’Bonsawin, juge à la Cour suprême et présidente du 91e Congrès de l’Acfas, a participé à une discussion sur la psychiatrie légale.

Dans les semaines précédant l’événement, Martine Lagacé, coprésidente du Congrès et vice-rectrice associée à la promotion et au développement de la recherche, soulignait la conjoncture propice de ce ralliement scientifique pour aborder les défis que rencontre la science en français. Lors de la réception de clôture, elle a offert un vibrant plaidoyer pour la recherche en français à l’Université d’Ottawa : « Ce congrès qui avait pour thème “Mobiliser les savoirs en français” sera, je l’espère, l’élément déclencheur pour une collaboration encore plus étroite et pérenne avec l’Acfas. L’ensemble de notre communauté universitaire a clairement démontré que l’Université d’Ottawa peut et doit jouer un rôle majeur dans la production et la diffusion de la recherche en français. »

Martine Lagacé, vice-rectrice associée à la promotion et au développement de la recherche à l’Université d’Ottawa et coprésidente du 91e Congrès de l’Acfas.

« Ce congrès qui avait pour thème “Mobiliser les savoirs en français” sera, je l’espère, l’élément déclencheur pour une collaboration encore plus étroite et pérenne avec l’Acfas. »

Martine Lagacé

— Vice-rectrice associée à la promotion et au développement de la recherche

Une science accessible et d’actualité

Le weekend a donné le ton à la semaine qui allait s’amorcer avec deux activités grand public hautement interactives. Plus d’une centaine de personnes ont pris part aux activités de musique et mieux-être. Au programme : musique, concert, chorale participative et plus encore. Le lendemain, des scientifiques passionnées ont volé la vedette aux tulipes, notamment au parc Major’s Hill, en captant l’attention des visiteuses et visiteurs du dimanche avec leurs recherches. Et les activités Science-moi ont proposé différentes formules pour donner au grand public un accès unique à la science en français.

L’activité participative Musique et mieux-être, qui a eu lieu à l’École secondaire publique De La Salle, a attiré plus d’une centaine de personnes.
L’activité participative Musique et mieux-être, qui a eu lieu à l’École secondaire publique De La Salle, a attiré plus d’une centaine de personnes.

Le Congrès a proposé des réflexions éclairantes sur le contexte de la recherche en français, entre autres l’avenir des universités, l’évaluation de l’excellence en recherche, les publications scientifiques en français, la diplomatie scientifique et les femmes francophones dans l’environnement scientifique.

Les colloques ont suscité des discussions fascinantes. Cette rencontre multidisciplinaire de grande ampleur a permis aux congressistes de plonger au cœur de différents aspects de l’intelligence artificielle, de la nutrition, des réalités des communautés francophones en situation minoritaire, de la santé, des questions de genre, des innovations pédagogiques, des dynamiques migratoires et des enjeux environnementaux de l’éducation autochtone, entre autres. 

Le 5 à 7 de la relève, une activité pour discuter et réseauter.
Le 5 à 7 de la relève, une activité pour discuter et réseauter.

Une célébration de la recherche et de l’innovation

Le Congrès de l’Acfas a aussi été une occasion de célébrer des contributions exceptionnelles : cinq jeunes chercheuses et chercheurs de la relève et douze chercheuses et chercheurs accomplis ont reçu un des prix 2024.

Lucie Hotte, figure de proue de la francophonie à l’Université d’Ottawa, a décroché le tout premier Prix d’excellence en recherche en francophonie du Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l’innovation (CVRRI) pour son rôle essentiel dans la promotion et l’étude des cultures francophones minoritaires au Canada. « Dès mon enfance, mes parents m’ont inculqué l’amour de notre langue et la volonté de la protéger », a-t-elle confié.

Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche et à l’innovation et Lucie Hotte, toute première lauréate du Prix d’excellence en recherche en francophonie du CVRRI.
Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche et à l’innovation et Lucie Hotte, toute première lauréate du Prix d’excellence en recherche en francophonie du CVRRI.

Une conférence multidisciplinaire qui va au-delà de la science

Par ses nombreuses activités spéciales, le 91e Congrès de l’Acfas a aussi favorisé un réseautage exceptionnel en rassemblant des chercheuses et chercheurs d’horizons divers autour de sujets diversifiés. La diplomatie scientifique, les réalités des femmes francophones en science, de même qu’une célébration de la francophonie canadienne, ont tour à tour donné une couleur particulière à ce premier congrès de l’Acfas à se tenir à l’extérieur du Québec en plus d’une décennie.