Après avoir accepté le poste de conseiller juridique au Bureau de l’avocate générale d’Aide juridique Ontario plus tôt cet été, M. Kim explique que son ouverture d’esprit lui a permis de transformer ses difficultés en réussites tout au long de ses études. « Même si j’ai obtenu mes pires notes en droit des contrats, je pratique désormais dans ce secteur. C’est parce que j’étais disposé à apprendre. »
Depuis le début de son parcours scolaire et professionnel, M. Kim s’intéresse sans relâche aux grands enjeux de la justice sociale et des droits de la personne. Que ce soit en militant pour les droits du travail et les mouvements pacifiques alors qu’il étudie en Corée du Sud, en faisant du bénévolat aux archives sur le droit au mariage entre personnes de même sexe ou en réalisant un stage d’été à la clinique juridique sur les droits de la personne des peuples autochtones, M. Kim est toujours porté vers les droits de la personne et les récits qui entourent cette forme de justice.
Il découvre son intérêt pour le système juridique alors qu’il rédige son mémoire de maîtrise sur le système judiciaire communiste (le tribunal populaire en Chine, en Corée du Nord et en Union soviétique) à l’Université York.
Il explore davantage cette avenue en alliant son amour de l’histoire à l’archivistique et au rôle de cette discipline dans la protection des événements historiques de toute une collectivité. En 2017, alors étudiant à l’Université de Toronto, il agit comme bénévole à The ArQuives, les archives LGBTQ2+ du Canada, où il classe et décrit des documents portant sur des litiges liés au mariage entre personnes du même sexe. Plus tard, durant ses activités à The ArQuives, M. Kim constate de visu une sous-représentation des documents historiques et s’affaire à préserver l’histoire de la communauté en optimisant la tenue des dossiers. C’est ce genre de rôles qui l’ont préparé à un poste au sein d’Aide juridique Ontario, d’abord à titre de stagiaire, puis d’employé permanent après l’obtention de son Juris Doctor et l’achèvement de ses stages.
« Dans l’une des plus grandes facultés de droit du Canada, j’ai eu maintes occasions de communiquer avec différents membres de la communauté étudiante et du corps professoral. Une attitude d’ouverture enrichit foncièrement cette expérience, » déclare Moo-Jun Kim.
Aide juridique Ontario aide les personnes marginalisées de la province à accéder à des services juridiques plus qu’essentiels. M. Kim est fier d’œuvrer pour cet important organisme et ravi d’y entreprendre sa carrière postuniversitaire.
À son arrivée à la Faculté de droit, il se préoccupait de la relation entre les diverses pratiques juridiques. Il a découvert que par un dialogue ouvert et respectueux, le corps professoral et la communauté étudiante de l’Université d’Ottawa parviennent à accorder leurs intérêts divers. Ainsi peuvent-ils apprendre et grandir tous ensemble. Selon M. Kim, cette approche est la base qui distingue l’Université d’Ottawa des autres établissements et prépare la population étudiante à la vie après l’université.