Dre Kaitlin Kharas
Le financement de la recherche est une préoccupation majeure pour les scientifiques au Canada comme ailleurs. Grâce à son leadership et à sa détermination, Kaitlin Kharas, diplômée de la Faculté, a joué un rôle clé dans la hausse marquée des bourses de recherche obtenues du gouvernement fédéral en 2024, une avancée essentielle pour la prochaine génération de chercheuses et chercheurs.

Le financement de la recherche n’est pas seulement une question de politique publique : il a une incidence sur l’avenir de l’innovation scientifique, sur la carrière des chercheuses et chercheurs prometteurs et, en fin de compte, sur les découvertes qui améliorent la vie des gens. 


Kaitlin Kharas, diplômée de l’Université d’Ottawa, a été à l’avant-garde d’un mouvement qui modifie la manière dont les jeunes membres de la communauté de recherche sont soutenus au Canada. Sa détermination et celle de ses collègues, tant aux études supérieures qu’au niveau postdoctoral, a conduit à une augmentation historique des bourses fédérales en 2024, le premier investissement significatif depuis plus de 20 ans.


Pendant ses études à la Faculté de médecine (M.Sc. en médecine cellulaire et moléculaire, 2019), Kaitlin Kharas s’était distinguée par sa passion pour la recherche. Elle a été soutenue dans son travail par des bourses rendues possibles grâce à des donatrices et donateurs comme vous, y compris les bourses d’admission et d’excellence de la Faculté de médecine, et la bourse de recherche Walter-Faigan du Club Kiwanis sur le lymphome et la greffe. 


« Je suis reconnaissante du soutien que j’ai reçu; ces bourses ont joué un rôle important dans ma décision de poursuivre mes études à l’Université d’Ottawa », affirme-t-elle.


L’expérience enrichissante de Kaitlin Kharas en lien avec le programme de bourses de recherche du premier cycle lui a ouvert les yeux sur un avenir dans la recherche en laboratoire. Cette période a été marquée par des rencontres inspirantes avec des membres passionnés du corps professoral et a confirmé sa décision de poursuivre une formation en recherche, une voie que bien des jeunes scientifiques peinent aujourd’hui à emprunter sans un soutien financier adéquat.


Après l’obtention de son diplôme, elle est devenue une ardente défenseure des jeunes chercheuses et chercheurs en tant que directrice générale de Soutenez notre science (SOS). Avec ses collègues, elle a pris des mesures pour sensibiliser le public aux difficultés financières auxquelles est confrontée la relève aux études supérieures et de niveau postdoctoral.


« Ces personnes passionnées stimulent une grande partie de la recherche, de la découverte et de l’innovation au Canada. Mais sans un soutien financier adéquat, nous risquons de voir les jeunes abandonner leurs études ou carrément renoncer aux études supérieures », déclare-t-elle.

Dre Kaitlin Kharas

« Il est essentiel de continuer à investir dans la génération montante en recherche. »

Dre Kaitlin Kharas

— Diplômée de la Faculté (MSc Médecine cellulaire et moléculaire 2019)

Les activités de plaidoyer de SOS ont pris de l’ampleur au niveau national. L’un des moments préférés de Kaitlin lors de la campagne était en 2023, lorsqu’un débrayage national a rassemblé plus de 10 000 membres de la communauté de recherche, de la population étudiante et de 46 établissements pour exiger un meilleur financement. C’est la preuve que les actions collectives, alimentées par des individus comme vous, peuvent mener à un véritable changement.


« C’était extrêmement impressionnant de voir autant d’étudiantes et d’étudiants, de cohortes de niveau postdoctoral, de membres du corps professoral et de personnes sympathisantes défendre cette cause et faire entendre leurs voix. Il y avait un sentiment de solidarité et d’activisme de la part de l’ensemble de la communauté de recherche. »


Ce mouvement a directement conduit au succès en 2024, lorsque le gouvernement fédéral a augmenté de 2,6 milliards de dollars le financement destiné aux jeunes chercheuses et chercheurs. Kaitlin Kharas s’est même tenue aux côtés de Chrystia Freeland, alors vice-première ministre et ministre des Finances du Canada, lors d’une conférence de presse pour annoncer les améliorations, un moment qui a souligné à quel point des voix puissantes peuvent faire la différence.


« C’est une immense fierté pour moi d’avoir contribué à orienter le milieu de la recherche au Canada vers un plus grand soutien à la prochaine génération », a-t-elle déclaré. « Nous avons montré qu’ensemble, les étudiantes et étudiants et les chercheuses et chercheurs postdoctoraux peuvent devenir de véritables forces motrices du changement. »


Son travail a été reconnu au niveau international. Son succès et son engagement ont récemment été salués par la prestigieuse revue Nature, qui l’a classée parmi les dix personnalités qui ont marqué le monde de la science en 2024. La revue lui reconnaît le mérite d’avoir suscité de larges discussions sur la façon dont les universités et les gouvernements soutiennent les chercheuses et les chercheurs en début de carrière.


« C’est un honneur d’avoir été distinguée par Nature comme l’une des dix 10 personnalités ayant marqué la science au cours de la dernière année. Ceci est la reconnaissance du travail incroyable de toutes celles et de tous ceux qui ont donné de leur temps et de leur énergie à Soutenez notre science, et qui, de leur voix, ont contribué à faire avancer la cause », a déclaré Kaitlin Kharas. « Nous devons veiller à ce que la formation à la recherche reste une voie viable, et non un sacrifice financier. »
Malgré les récentes victoires, les besoins restent criants. Les déficits de financement obligent encore trop de jeunes scientifiques à choisir entre leur passion pour la recherche et la sécurité financière.


« Malgré la gratitude ressentie pour les investissements réalisés par le gouvernement fédéral dans le budget 2024, il reste encore du travail à faire pour s’assurer que chaque personne effectuant des études supérieures ou de la recherche postdoctorale reçoive un soutien adéquat. Il est essentiel de continuer à investir dans la génération montante en recherche, et Soutenez notre science a hâte de poursuivre le dialogue avec les responsables politiques sur cette question importante », souligne Kaitlin Kharas.
Bien que les gouvernements jouent un rôle, le soutien de donatrices et donateurs privés comme vous est essentiel pour maintenir le Canada à la pointe de la recherche biomédicale.

Votre don permet de s’assurer que les jeunes chercheuses et chercheurs reçoivent le soutien dont ils ont besoin pour mettre au point les prochains traitements, réaliser les progrès médicaux et effectuer les découvertes scientifiques qui permettront de sauver des vies. Soutenez la Faculté de médecine et veillez à ce que les esprits les plus brillants du Canada disposent des ressources nécessaires à leur réussite.
 

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