Ah, les merveilles de l’hiver! Parmi les jolis flocons, les clochettes qui résonnent et les festivités, les dangers au travail s’en donnent aussi à cœur joie. La neige transforme les surfaces en patinoires à notre insu. Et ces décorations qui brillent de mille feux? Elles ne font pas que nous mettre dans l’ambiance des Fêtes : elles complotent pour nous faire trébucher ou se métamorphoser en feux d’artifice.
Chère communauté, la sécurité est toujours de saison. Dans la désopilante comédie Maman, j’ai raté l’avion, les tours pendables de Kevin McCallister ne font pas que semer la pagaille : ils nous apportent quelques astuces subtiles pour assurer notre sécurité. Laissez ce classique du cinéma des Fêtes vous rappeler pourquoi un enfant espiègle pourrait en fait se révéler l’ultime chantre de la santé et la sécurité.
- Du secours au bout du fil
Supposons que vous vous trouvez en situation d’urgence – par exemple, parce que vous avez oublié un de vos enfants à la maison... La première chose à faire serait d’appeler les services d’urgence! La même chose est vraie sur le campus, et l’équipe du Service de la protection est disponible absolument en tout temps. En cas d’urgence, contactez-la au 613-562-5411. Si vous le pouvez, ajoutez ce numéro à votre fonction de numérotation rapide de Teams (sait-on jamais)!
- En solo à la maison ou au travail
Dommage que la famille McAllister n’ait pu compter sur la technologie d’aujourd’hui! Lorsque vous n’avez d’autre choix que de travailler sans qui que ce soit aux alentours, utilisez la fonctionnalité En solo de l’application SecurUO sur votre téléphone et programmez des notifications poussées. Par mesure de sécurité, assurez-vous aussi de passer en revue la procédure de travail en isolement de l’Université.
- L’étagère de tous les désastres
Dans le film, on ne tarde pas à voir Kevin grimper l’étagère de son frère, avec les conséquences fâcheuses que l’on connaît. L’équipe de Santé et sécurité au travail s’inspire de cette scène pour vous encourager à ranger vos articles les plus lourds au bas de vos bibliothèques et étagères. Ils seront moins susceptibles d’en tomber, et vous risquez moins de vous blesser en les levant. À ce sujet, consultez notre ressource sur la manutention de charges!
- Gare aux surfaces glissantes
On le sait : la neige et la glace sont des faits inévitables de l’hiver. S’il est pratique de créer des patinoires pour faire obstacle aux cambrioleurs potentiels, ces surfaces glissantes vont à l’encontre de l’article 11 du Règlement 851 de l’Ontario. Les glissades et les chutes comptent parmi les plus importantes causes de blessures. Renseignez-vous sur les activités de déneigement et d’entretien des terrains à l’Université d’Ottawa.
- Procédures d’évacuation 101
Au point culminant du film, Kevin met à exécution son plan d’évacuation rocambolesque pour sortir de chez lui, s’élançant en tyrolienne vers son refuge perché dans un arbre. Que de prévoyance! Saviez-vous que des plans d’évacuation sont affichés dans chacun des immeubles du campus? En cas d’urgence, mieux pouvoir compter sur une solution de rechange déjà toute prête!
- L’ergonomie d’abord
Le père Marley, l’étrange voisin, « rôde dans les rues en répandant du sel sur les trottoirs. » Ça fait beaucoup à pousser et à lever, non? Et que dire de toutes ces torsions? Il est important de toujours utiliser les bons outils pour s’attaquer à l’ouvrage devant soi. Le personnel de travail et de supervision (oui oui, à l’Université aussi) doit faire appel aux bonnes procédures de travail et aux instruments de mise.
- Trouver (la bonne) chaussure à son pied
L’un des cambrioleurs agonise après avoir marché pieds nus sur un clou et des morceaux de verre, gracieuseté de multiples décorations brisées. Des chaussures de protection de classe 1 homologuées par la CSA (triangle vert) lui auraient été fort utiles en présence de tels dangers. Sur le campus comme ailleurs, assurez-vous de choisir des vêtements adéquats et de les enfiler avant d’entreprendre votre travail.
- Dangers psychosociaux
Dans le long métrage, Kevin se fait intimider et insulter par sa propre famille (qui l’apparente à un incompétent). Toute une gamme d’émotions s’ensuit : colère, chagrin en raison du traitement que lui réserve les siens, sentiment d’abandon après avoir été laissé derrière, anxiété d’avoir à protéger son chez-soi. S’il s’était trouvé sur le campus, Kevin aurait pu invoquer le Règlement 67a, un outil contre le harcèlement et la discrimination mis en place par le Bureau des droits de la personne.
- Danger biologique en perspective
Au magasin, quand Kevin achète sa brosse à dents (approuvée ou non par l’American Dental Association), nous rencontrons de nouveau le père Marley. Cette fois, il abat une main bandée sur le comptoir. Pas ce qu’il y a de plus hygiénique, surtout que le bandage est imbibé de sang. La surface devra être nettoyée et désinfectée!
- Un environnement des plus périlleux
Kevin crée son champ de bataille en y installant toutes sortes de pièges, des torches aux objets tranchants en passant par des obstacles sur lesquels trébucher. Chacun de ces dangers aurait fortement intérêt à être éliminé. Et s’il était impossible de le faire, il faudrait à tout le moins adopter des mesures d’atténuation du risque. L’Université propose diverses ressources pour faciliter la gestion des risques, y compris la procédure d’identification des dangers et d’appréciation du risque et le formulaire d’évaluation du risque. Ce formulaire permet de consigner l’évaluation de la personne responsable et les mesures d’atténuation adoptées pour prévenir les blessures et les maladies.
Nous espérons que vous avez eu autant de plaisir à lire cette chronique satirique que nous en avons eu à l’écrire. Où que vous soyez, rappelez-vous que vous avez l’obligation légale et morale de vous assurer que votre équipe se conforme aux règlements et aux lois en matière de santé et sécurité. Heureusement, la Méthode 14-1 énonce ce type de responsabilités pour chacune des parties au travail.
Nous vous souhaitons à toutes et à tous une merveilleuse période des Fêtes (en toute sécurité!)
Gardez la monnaie...
