Cette conclusion contredit l’idée fausse selon laquelle ces personnes manquent de motivation pour participer à un tel programme, dont l’efficacité s’apparente à celle des antidépresseurs et de la thérapie cognitivo-comportementale dans le traitement de la dépression. Les effets de ces programmes sur les comportements suicidaires n’avaient toutefois pas été démontrés jusqu’ici.
« Comme cette idée fausse était répandue, les prestataires de soins primaires ont longtemps sous-estimé l’importance de prescrire l’exercice, ce qui a aggravé l’état de santé mentale et physique des malades, explique le Dr Nicholas Fabiano, résident en psychiatrie et auteur principal de l’étude, qu’il a menée avec l’étudiant en médecine Arnav Gupta.
Nos conclusions réfutent cette croyance en démontrant que les personnes atteintes d’une maladie mentale ou physique tolèrent bien l’exercice. Il ne faut donc surtout pas hésiter à leur en prescrire. »
Sous la supervision du Dr Marco Solmi et du Dr Jess Feidorowicz, du Département de psychiatrie, Nicholas Fabiano et Arnav Gupta ont analysé 17 essais contrôlés randomisés auxquels ont participé plus de 1 000 personnes. Leurs résultats sont publiés dans la revue Journal of Affective Disorders.
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