La liberté de choisir

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Dons planifiés
Communauté diplômée
Faculté de droit
Jocelyne Bessette
Par son don testamentaire, Jocelyne Bessette souhaite donner à la jeune génération le même cadeau qu’elle a reçu de son grand-père : la possibilité de choisir librement son avenir, sans être limitée par ses moyens financiers.


« Mon grand-père maternel a vraiment été mon compagnon, mon mentor et mon inspiration », dit Jocelyne Bessette (LL.B. 1973; B.A. 1970) en parlant du Dr Thomas J. Beaudin, l’homme qui l’a élevée et qui a toujours été là pour elle. Celui qui lui disait, chaque fois qu’elle devait prendre une décision  : « Toi, que veux-tu faire? » 

Pour Jocelyne, à la sortie du cours classique, la réponse à cette question était évidente : étudier le droit. Même si elle serait l’une des seules femmes de sa cohorte. Même si sa famille était contre – sauf, bien sûr, son grand-père. « Il m’a ouvert le monde à une époque où ce n’était pas encore la règle », dit-elle. 

Par le don à l’Université d’Ottawa qu’elle a prévu dans son testament, elle rend hommage à son grand-père et à ce qu’il lui a donné de plus précieux : la liberté de choisir. « Pour moi, dit-elle, c’est le plus beau cadeau qu’on puisse faire à un jeune. Encore aujourd’hui, on est malheureusement dans une situation où les moyens financiers déterminent ce qu’on fait dans la vie. » 

 Jocelyne Bessette’s maternal grandfather, Dr. Thomas J. Beaudin.

La Bourse commémorative Thomas-J.-Beaudin, qui sera créée au décès de Mme Bessette, sera remise chaque année à une étudiante inscrite à temps plein dans un domaine où le taux de participation des femmes est particulièrement faible. 

Mme Bessette elle-même n’a jamais eu conscience, en grandissant, des limites que lui imposaient la société en tant que femme, en partie parce que son grand-père ne les lui a jamais fait sentir. « Il m’a toujours fait comprendre que je décidais, que j’avais toutes les options », dit celle qui allait devenir une des premières femmes gestionnaires des services juridiques au ministère de la Justice et une spécialiste de l’application de la Charte canadienne des droits et libertés. 

Aujourd’hui retraitée après avoir défendu toute sa carrière les idéaux de justice, d’égalité et de liberté, Mme Bessette peut se dire que, même si elle n’est pas devenue médecin comme son grand-père, elle a bel et bien marché sur ses traces. 

Plusieurs diplômées et diplômés de l’Université d’Ottawa ont inclus un don à l’Université et ses étudiantes et étudiants dans leur planification successorale. Pour en savoir plus sur ce type de projet philanthropique, s.v.p. communiquer avec nous. Merci!