L’Institut s’est forgé une réputation de moteur de croissance et d’innovation vertes, en faisant le pont entre la recherche et les politiques. À la fois réseau de recherche national et laboratoire de réflexion sur les politiques, il propose des recherches et des solutions concrètes à des partenaires publics et privés pour le développement d’une économie plus propre et plus forte.
Combler le fossé entre la recherche et les politiques
Un des succès notables de l’Institut est le rôle qu’il a joué dans la création du système canadien de tarification du carbone, qui a abouti en 2018 aux crédits d’impôt fédéraux pour l’innovation propre. Inspirées par les recherches de l’Institut, ces mesures sont conçues pour réduire les émissions tout en stimulant une croissance économique durable.
« L’Institut est une sorte d’hybride : un réseau de recherche et un laboratoire d’idées », explique le professeur Stewart Elgie, président de l’Institut pour l’IntelliProspérité. « Nous définissions des priorités, mettons des universitaires en contact avec des responsables des politiques et nous assurons que les mesures recommandées se fondent sur la recherche. »
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« [À l’Institut, nous] définissions des priorités, mettons des universitaires en contact avec des responsables des politiques et nous assurons que les mesures recommandées se fondent sur la recherche. »
Stewart Elgie
— professeur à la Faculté de droit et président de l’Institut pour l’IntelliProspérité
Bâtir une industrie de la construction circulaire et à faibles émissions
L’engagement de l’Institut pour l’IntelliProspérité à l’égard d’une recherche qui mène à des mesures concrètes est illustré par ses initiatives de financement. Chaque année, l’Institut soutient le travail des membres de son réseau mondial de recherche. Son réseau est composé de plus de 150 universitaires de premier plan dans les domaines de l’environnement et de l’économie, qui travaillent à faire progresser l’économie verte. Récemment, l’Institut a financé six projets canadiens qui explorent des solutions novatrices pour une croissance propre.
Daina Mazutis, professeure de stratégie et de développement durable à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa, et Nubi Afolasade, ingénieure en environnement et doctorante à l’Institut de l’environnement de l’Université d’Ottawa, ont reçu des fonds de l’Institut pour leur nouveau projet de recherche intitulé « Bâtir une industrie de la construction circulaire et à faibles émissions de carbone ».
Le projet de deux ans examinera comment les décisionnaires du secteur de la construction et du développement interprètent et adoptent les politiques de faibles émissions de carbone et d’économie circulaire. Grâce à des entretiens avec des parties prenantes clés, notamment des urbanistes, des responsables de politiques et des leaders de l’industrie, la recherche évaluera l’efficacité des politiques actuelles en ce qui concerne la transition vers les pratiques durables dans le secteur.
« Notre objectif est d’aider le secteur de la construction à adopter des politiques qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre et favorisent la circularité, en éliminant les déchets et en optimisant l’utilisation des ressources », affirme la professeure Mazutis. Elle souligne l’urgence de trouver des solutions durables en matière de logement pour faire face à la croissance démographique.
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« Notre objectif est d’aider le secteur de la construction à adopter des politiques qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre et favorisent la circularité. »
Daina Mazutis
— professeure de stratégie et de développement durable, École de gestion Telfer
Combler les lacunes et relever les défis en matière de politiques
Le projet de Daina Mazutis et Nubi Afolasade évaluera l’efficacité des politiques de développement durable existantes, identifiera les obstacles, comme les coûts et les échéanciers, et proposera des améliorations.
« Nous documenterons les points problématiques et élaborerons des solutions et des recommandations à mettre en pratique », précise la professeure. Elle mentionne également l’importance de la collaboration interdisciplinaire, et ajoute que les professionnelles et professionnels d’autres facultés qui mènent des recherches sur des sujets semblables sont encouragés à communiquer avec elles pour créer une synergie et un impact collectif.
La suite des choses
Alors que l’Institut pour l’IntelliProspérité continue de façonner l’économie verte du Canada, Stewart Elgie envisage de nouvelles avenues. « Au cours des prochaines années, l’influence de notre recherche sur les politiques pourrait passer du gouvernement fédéral aux gouvernements provinciaux, voire à d’autres secteurs. Mais l’objectif de l’Institut reste le même : contribuer aux politiques et aux mesures qui stimulent la croissance propre et l’innovation afin de créer un avenir durable pour tous. »
L’Institut de l’IntelliProspérité ouvre la voie à un Canada plus vert et plus durable. En comblant le fossé entre le monde universitaire, l’industrie et le gouvernement, il veille à ce que des solutions innovantes soient mises en œuvre et changent véritablement la donne.