Une fois que la flamme olympique aura brillé à Paris et que les athlètes se seront passé le relais, l’esprit du Mouvement olympique animera l’Université d’Ottawa peu de temps après.
Pour la première fois depuis sa création il y a 30 ans, le MEMOS (Master exécutif en management des organisations sportives), un programme financé par le Comité International Olympique (CIO), sera offert par un établissement d’enseignement supérieur situé à l’extérieur de l’Europe, en l’occurrence l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa.
Telfer se félicite de l’ajout de ce prestigieux programme, qui permettra à des professionnelles et professionnels du Mouvement olympique, d’organismes sportifs nationaux et d’organisations du monde entier, d’acquérir les connaissances nécessaires pour mieux gérer leurs organisations.
« Lorsqu’il a été décidé que le MEMOS pourrait être offert à l’extérieur de l’Europe, Telfer est devenue une option intéressante, car l’Université d’Ottawa est un établissement bilingue », explique Stéphane Brutus, doyen de l’École de gestion Telfer. « Différents facteurs ont joué en faveur de Telfer : c’est une école de commerce de renommée mondiale, elle est située dans la capitale nationale et elle a notamment pour piliers de faire du Canada un pays plus heureux et plus en santé. »
Milena Parent, professeure titulaire spécialisée dans la gouvernance et la stratégie du sport (événement) à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa et affectée également à l’École des sciences de l’activité physique de la Faculté des sciences de la santé, dirigera le programme. Soulignons qu’elle sera la première femme à assurer la direction du MEMOS.
Son expertise fait d’elle la personne tout indiquée pour occuper cette fonction, à preuve ses recherches sur la théorie des organisations et la gestion stratégique, principalement dans le contexte de grandes manifestations sportives, comme les Jeux olympiques. Ses travaux portent aussi sur l’étude de la gouvernance et la gestion des relations entre les comités organisateurs et leurs différentes parties prenantes.
« La Solidarité Olympique – commission du CIO chargée du développement sportif et de la formation – était enthousiaste à l’idée de travailler avec nous, ce qui nous a donné un coup de pouce. Nous avions certes l’appui du corps professoral du MEMOS, mais la Solidarité Olympique a joué un rôle tout particulièrement important dans la mise en place du programme à Telfer », explique la professeure Parent.
Il est à noter que les organismes nationaux ne peuvent soumettre qu’une candidature par pays pour ce programme tant convoité. Et sur plus de 80 demandes envoyées chaque année, moins de la moitié sont acceptées. La toute première cohorte entamera l’année universitaire à Olympie, en Grèce, berceau des Jeux de l’Antiquité, et la finira à la Maison olympique à Lausanne, en Suisse, capitale des Jeux modernes.
« Telfer accueillera des leaders de l’univers des sports olympiques – des gens qui travaillent à la présidence ou au secrétariat général d’organismes sportifs nationaux, des gestionnaires, des membres du CIO; bref, des gens qui prennent des décisions à grande échelle dans le monde du sport », souligne la professeure Parent.
La Telfer Nation, c’est-à-dire la communauté de Telfer, regardera peut-être les Jeux olympiques et paralympiques de Paris avec un peu plus d’enthousiasme cet été sachant que l’Université d’Ottawa accueillera un volet du sport mondial.
Le programme de maîtrise pour cadres MEMOS sera offert dès l’automne prochain.
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