De Paris à l’Université d’Ottawa : coup d’œil sur la sécurité aux Jeux olympiques d’été

Santé et sécurité
JO- Paris
Photo: Agence France-Presse
Saviez-vous que 45 sports seront présentés aux Jeux olympiques de Paris cet été? Et peu importe la discipline, les athlètes devront réaliser des exploits d’endurance, de force, d’agilité et de persévérance. Mais repousser ses limites n’est pas sans risque. Voilà pourquoi le Bureau de la dirigeante principale de la gestion des risques vous propose ce bref survol des mesures de sécurité mises en place pendant les Jeux de Paris!

Il faut savoir qu’une multitude de personnes ont travaillé ou travaillent en coulisses pour assurer la sécurité de ces athlètes de haut niveau qui cherchent à se surpasser. Pensons par exemple aux équipes qui ont bâti les installations, à celles qui s’occupent de l’entretien des équipements et à l’ensemble des bénévoles. À l’Université d’Ottawa, la sécurité est aussi l’affaire de tout le monde.

Des balles, des projectiles… et des LANCES GÉANTES?!

Golf-Paris

Quantité d’objets seront projetés cet été, à Paris! Balles de golf perdues, ballons de basketball rebondissant dans la mauvaise direction, javelots qui fendent l’air : le risque d’impact pourrait être élevé. C’est pour cette raison qu’on a prévu des zones sécuritaires pour le public (et même pour les pros, dans certains cas).

À l’Université d’Ottawa, en 2023, environ le tiers des blessures en milieu de travail étaient attribuables à un impact et ont entraîné des journées de travail perdues et des coûts de remplacement. On peut éviter les dangers et les blessures, et atténuer les risques en identifiant les dangers pour diminuer la probabilité qu’un incident survienne et réduire la gravité des blessures. Renseignez-vous sur la façon d’identifier les dangers et d’apprécier le risque.

De l’eau par-ci, de l’eau par-là

Cet été, à Paris, il y aura de l’eau… beaucoup d’eau! Et pendant les épreuves – que ce soit de plongeon, de nage, de water-polo ou de natation artistique – il y aura sur place des surveillantes et surveillants, des sauveteuses et sauveteurs ainsi que du personnel d’urgence prêts à intervenir afin d’aider une ou un athlète en détresse.

La piscine de l’Université d’Ottawa – un bassin de 3,3 millions de litres d’eau – est aussi surveillée par des sauveteuses et sauveteurs qui veillent à la sécurité des nageuses et nageurs. Ces gens sont formés adéquatement et prêts à plonger en cas de problème!

Mais lorsqu’il n’y a personne pour vous surveiller de près, comme au chalet, assurez-vous de toujours nager avec quelqu’un, de rester à proximité immédiate des enfants et de porter un gilet de sauvetage à bord d’une embarcation.

On n’y pense pas souvent, mais les produits d’entretien des piscines font aussi partie des éléments à prendre en compte en matière de sécurité. Le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT) établit les exigences relatives à l’étiquetage et aux fiches de données de sécurité, et à la formation du personnel. Le ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences a inclus une formation sur le SIMDUT dans le plan de conformité provincial

Pour sa part, l’Université a investi récemment dans son système de ventilation et de filtration, et l’« odeur de piscine » est maintenant chose du passé! 

Qui dit été dit activités extérieures

Heat-hydration

Attention, divulgâcheur : cet été, il fera… chaud. Les athlètes devront donc affronter la chaleur pendant les épreuves. Pour réussir, il leur faudra de quoi s’hydrater, de l’ombre et des périodes de repos. 

En milieu de travail, le stress thermique est une cause importante de maladies professionnelles qui peuvent entraîner la mort. Les maladies liées à la chaleur peuvent toucher n’importe qui. En effet, compte tenu des changements climatiques, les épisodes de chaleur accablante constituent un risque croissant pour la santé. Le ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences (MTIFDC) a proposé un règlement autonome sur le stress attribuable à la chaleur dans le cadre de la Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST), qui inclut notamment des obligations précises qui s’appliqueraient à tous les lieux de travail assujettis à la LSST. 

Lisez le guide de l’Université d’Ottawa sur le stress thermique.

Et les Gee-Gees dans tout ça?

Saviez-vous qu’il y en a parmi nos Gee-Gees qui ont un lien fort avec les Jeux olympiques? Dave Heinbuch, entraîneur de natation des Gee-Gees, a participé à ceux de Montréal en 1976. Nous lui avons posé quelques questions sur la sécurité aquatique.

Q: Au cours de votre carrière, tant comme athlète qu’entraîneur, dans quelle mesure la sécurité à la piscine a-t-elle changé?

David H. : « Je pense qu’il y a une meilleure collaboration entre les responsables de l’organisation des compétitions ou des entraînements et la direction des complexes aquatiques. Et on a vu à quel point cette amélioration a changé la donne. Le nombre de nageuses et nageurs pouvant être dans la piscine en même temps pendant la période d’échauffement en est un très bon exemple. Aussi, les décisions relatives à la sécurité aquatique sont prises beaucoup plus rapidement et efficacement, notamment parce que nous avons aujourd’hui des outils de communication qui facilitent ce processus.» 

Dave Heinbuch, entraîneur de natation des Gee-Gees

« Les décisions relatives à la sécurité aquatique sont prises beaucoup plus rapidement et efficacement, notamment parce que nous avons aujourd’hui des outils de communication qui facilitent ceci. »

Dave Heinbuch, entraîneur de natation des Gee-Gees

Q: Toujours en matière de sécurité, à quels éléments – autrefois peut-être sous-estimés – accorde-t-on aujourd’hui une attention constante?

David H. : « L’un d’eux est le nombre de sauveteuses et sauveteurs qui doivent être en poste lors des entraînements et des compétitions.Et là où on a fait beaucoup de chemin aussi, c’est sur le plan des tests de la qualité de l’eau et de l’air dans les complexes aquatiques. Aujourd’hui, c’est une considération de premier plan dans la planification et lors des compétitions et des entraînements.» 

Au total, les olympiennes et olympiens diplômés de l’Université d’Ottawa ont remporté 14 médailles olympiques et paralympiques. Cet été, cinq athlètes des Gee-Gees iront aux Jeux de Paris dans l’espoir de décrocher un podium. Nous leur souhaitons la meilleure des chances!

Prenez soin de vous cet été!

Peu importe le sport ou l’activité estivale que vous pratiquez, le Bureau de la dirigeante principale de la gestion des risques vous souhaite de passer un été formidable en toute sécurité!