Les possibilités et l’inclusion, des valeurs fondamentales qui ont orienté un don

École de gestion Telfer
Communauté diplômée
Équité, diversité et inclusion
Marlene Patrick et Lily Omakor discutent, souriantes, devant un café.
Les meilleurs souvenirs de Marlene Patrick (B.Adm. 1979, B.Com. 1980) à l’Université d’Ottawa se rattachent au bilinguisme. Arrivée à l’Université d’une petite collectivité anglophone pour étudier la traduction, elle y voyait une belle possibilité sous l’angle de l’inclusion.

Bien que Marlene Patrick se soit tournée plus tard vers l’administration des affaires, l’inclusion est restée pour elle une valeur importante. C’est ce que l’École de gestion (aujourd’hui l’École de gestion Telfer) représentait par ses programmes en français et en anglais, et par sa population étudiante venant des quatre coins du pays et du monde.

Mme Patrick est reconnaissante d’avoir pu étudier dans un environnement aussi riche et diversifié. Selon elle, cette expérience lui a permis de s’améliorer comme étudiante et comme personne, mais aussi comme comptable et fonctionnaire, à titre de directrice de la gestion des coûts au ministère de Citoyenneté et Immigration Canada.

Cette philanthrope active à l’Université depuis plus de 30 ans a reçu le prix de donatrice fidèle de l’année à Telfer en 2017. Peu après, en reconnaissance de la possibilité qu’elle a eue de poursuivre sa propre éducation, elle a voulu apporter une contribution substantielle et améliorer l’accès aux études pour les personnes qui n’avaient cette chance. « Je me suis dit : c’est le moment de témoigner ma gratitude pour ce que j’ai pu réaliser grâce à l’Université et à Telfer, et d’essayer d’aider les autres. » Elle a donc établi la Bourse d’admission Marlene-King-Patrick.

Préoccupée par les nombreuses injustices sociales exposées dans les dernières années, Marlene Patrick a ensuite décidé de réorienter sa bourse. « Il était de plus en plus clair qu’on n’accordait pas assez d’attention aux enjeux autochtones et au racisme systémique, précise-t-elle. On doit reconnaître le privilège blanc, et le droit à l’égalité des chances. » Sa bourse aide maintenant les femmes membres de communautés noires, autochtones ou racisées qui sont nouvellement admises à un programme de premier cycle à Telfer.

Cet engagement envers l’Université d’Ottawa va même plus loin : Marlene Patrick a confirmé qu’elle inclurait l’établissement dans sa planification successorale pour mieux soutenir sa bourse. « Je crois qu’on aura toujours besoin de bourses. Il y aura toujours des gens qui n’ont pas les mêmes avantages que les autres, mais qui méritent aussi d’avoir cette chance, cette possibilité. »

Grâce à ce don testamentaire, la bourse de Marlene Patrick continuera de soutenir les étudiantes de Telfer pendant des années. De ce fait, elle aidera énormément l’École à promouvoir ses valeurs fondamentales que sont les possibilités et l’inclusion.

Lily Omakor attentive aux propos de Marlene Patrick qui s'exprime avec passion.
Marlene Patrick avec Lily Omakor, bénéficiaire de la Bourse d’admission Marlene-King-Patrick en 2022.

« Pour moi, une bourse est une façon concrète de m’encourager et de placer des espoirs en mon avenir, affirme Lily. C’est la preuve que les autres reconnaissent et apprécient mes efforts sur le plan scolaire et parascolaire. J’y vois un signe que les gens croient au grand potentiel de mon travail et s’attendent à ce que j’atteigne ce niveau d’excellence. »

Plusieurs diplômées et diplômés de l’Université d’Ottawa ont inclus un don à l’Université et ses étudiantes et étudiants dans leur planification successorale. Pour en savoir plus sur ce type de projet philanthropique, s.v.p. communiquer avec nous. Merci!