Il suffit de passer un moment en compagnie de la professeure Arnott pour comprendre qu’elle est profondément attachée à l’enseignement du français langue seconde (FLS). Celle qui s’est initiée à la langue de Molière lors d’un cours d’immersion française en cinquième année a poursuivi sur cette voie en obtenant un diplôme de premier cycle suivi d’un grade d’études supérieures, en enseignant le FLS puis en entamant une carrière de professeure à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa. En lui décernant le prix Robert-Roy, l’ACPLS reconnaît son dévouement à la préparation de la relève en enseignement du FLS, et l’importance sur l’échelle nationale de ses recherches dans le domaine de l’enseignement des langues secondes.
« Cette reconnaissance, toute la communauté inspirante de l’enseignement du FLS la mérite, aussi bien les personnes qui m’ont mentorée que les collègues et les membres de la population étudiante et du corps enseignant que j’ai eu l’honneur de côtoyer au cours de ma carrière, affirme-t-elle. Je tiens à remercier celles et ceux qui ont eu la gentillesse de proposer ma candidature pour ce prix prestigieux. »
À la recherche des solutions pour la pénurie du personnel enseignant
Pour la professeure Arnott, la pénurie chronique de pédagogues, en particulier en FLS en Ontario et ailleurs au Canada, a de quoi faire perdre le sommeil. Cela dit, à travers les projets de recherche provinciaux et pancanadiens qu’elle mène, elle continue de mettre en lumière les obstacles à la formation à l’enseignement, au recrutement et à la rétention de talents dans ce domaine, mais aussi des pistes de solutions durables.
Avec son équipe, elle s’est notamment penchée sur les causes de l’attrition dans le cadre de son étude nationale sur la formation à l’enseignement et la conservation du personnel enseignant en FLS, qui était financée par le ministère du Patrimoine canadien et dont les résultats ont permis de formuler des recommandations concrètes pour aider à garder en poste les enseignantes et enseignants en début de carrière. Puis, dans le cadre de ReadyFSL, un projet financé par le ministère de l’Éducation de l’Ontario, la professeure Arnott et ses partenaires de recherche ont examiné le rôle que joue l’investissement dans la préparation et le soutien professionnel des enseignantes et enseignants de FLS dans l’efficacité des interventions.
« Grâce à l’innovation continue, à des recherches rigoureuses et à des conversations franches, j’espère que nous parviendrons à construire une communauté unie par une vision commune... »
Stephanie Arnott
— Professeure agrégée à la Faculté d’éducation
Promouvoir l'enseignement du français langue seconde
« En ce moment, le FLS fait l’objet de vastes efforts de promotion partout au Canada, et je suis incroyablement fière d’en faire partie. Grâce à l’innovation continue, à des recherches rigoureuses et à des conversations franches, j’espère que nous parviendrons à construire une communauté unie par une vision commune et à apporter un véritable changement dans le paysage de l’enseignement du FLS au Canada. »
Le doyen de la Faculté d’éducation, Richard Barwell, salue ses nombreuses contributions théoriques et pratiques au domaine : « Les travaux de la professeure Arnott approfondissent notre compréhension collective des ingrédients nécessaires pour préparer, embaucher et conserver plus de pédagogues. Cette championne de l’enseignement des langues secondes fait preuve d’un dévouement évident dans les recherches qu’elle mène pour faire progresser l’enseignement et l’apprentissage du FLS. »
Découvrez les contributions de Stephanie Arnott à la recherche en éducation.