Stimuler l’action pour le climat par l’éducation

Changements climatiques
Développement durable
Main tenant une boule d'herbe en forme de terre
Pour notre Faculté, 2023 est une année d’action sur l’éducation et les changements climatiques, qui consolide notre engagement à assurer un avenir durable. Durant cette année, nous voulons lancer des initiatives qui s’appuient sur une pédagogie bienveillante et responsable, sur les objectifs de développement durable des Nations Unies, sur l’Accord sur l’éducation pour un avenir viable de l’Association canadienne des doyens et doyennes d’éducation et sa Déclaration d’engagement au sujet de l’urgence climatique et de la crise environnementale, et sur les plans stratégiques de la Faculté et de l’Université d’Ottawa. Dans sa déclaration sur l’année d’action, la Faculté souligne également le rôle central de l’éducation dans notre avenir collectif et appelle à reconnaître l’importance du savoir autochtone, de la relationnalité, de l’équité, de l’inclusion et de la justice sociale dans toutes nos actions.

Des activités pour tous les goûts  

Tout au long de l’année, notre Faculté proposera desactivités de formation, d’apprentissage et de recherche axées sur les changements climatiques et les stratégies de durabilité de l’environnement. Par exemple, nous organiserons une exposition de photographies d’espèces qui peuplent notre région, une série de discussions sur des ouvrages traitant d’écologie et des colloques internationaux réunissant des personnes de tous les horizons qui s’intéressent à cette cause.  

Un jardin formateur et rassembleur 

Cette année encore, les jardinières et jardiniers en herbe de la communauté universitaire manieront la pelle dès l’arrivée des beaux jours au jardin communautaire, créé en 2022 grâce aux fonds du programme Leaders en environnement de TD, sous la direction du professeur Giuliano Reis en partenariat avec l’organisme sans but lucratif Genvironment et la St. Joe’s Supper Table.  

Ce lieu de rassemblement et d’apprentissage accueille les membres du programme de formation à l’enseignement qui seront demain les leaders de l’action pour le climat. Il est la preuve que la nature, même enclavée dans l’espace urbain, peut revitaliser l’environnement, favoriser la biodiversité et créer des habitats ethnobotaniques pour les plantes bien connues des communautés autochtones qui les cultivent depuis toujours.  

Avec l’aide des abeilles et des vers de terre, des candidates et candidats à l’enseignement, des élèves du primaire et des membres du personnel de l’Université contribueront à cultiver cet espace d’apprentissage et à resserrer le tissu communautaire dans le cadre d’ateliers de jardinage. « Les personnes qui donnent de leur temps à ce jardin apportent toutes leur petite pierre à la santé de notre planète et au bien commun, illustre Patricia Malikail, de St. Joe’s Supper Table. Ce projet montre que tout le monde peut agir pour le climat, même en plein cœur de la ville. »  

Personnes en train de ratisser le jardin
Des membres de la population étudiante travaillent la terre dans le jardin communautaire du campus.

Semer les graines de l’espoir et de la relationnalité  

« L’éducation est fondamentalement un exercice porteur d’espoir », lit-on dans l’Accord sur l’éducation pour un avenir viable, une initiative codirigée par le doyen Richard Barwell.  On y déclare également : « Nous sommes tous liés (...). Penser et comprendre la vie de manière relationnelle permet de mettre en évidence la valeur intrinsèque de toutes les formes de vie. » Inclusif et axé sur la relationnalité, le jardin communautaire offre un espace d’apprentissage en plein air, en phase avec la nouvelle vision de l’enseignement que nous avons vu émerger dans le sillage de la pandémie.  

En bêchant côte à côte, les personnes de tous âges abordent toutes sortes de sujets, comme l’espoir, le bien-être et l’interconnexion des êtres vivants. Pour Zakir Virani, éducateur principal à Genvironment, « la reconstruction du jardin communautaire de la paroisse de St. Joseph (...) est un merveilleux exemple de coopération pour le bien commun. Tout le monde y est bienvenu, y compris les insectes, les oiseaux et les papillons. »  

« En plus de sa vocation formatrice, le jardin crée un habitat accueillant pour la flore et la faune locales, grâce à la culture d’espèces indigènes qui attirent les pollinisateurs et aux principes du développement durable qui y sont appliqués », poursuit-il.  

Et de conclure : « Le succès des ateliers pilotes d’éducation écologique, avant même le début de la première vraie saison du jardin, témoigne de l’enthousiasme citoyen à l’égard de toutes les possibilités qu’il offre. »  

Affirmation autochtone

Nous rendons hommage au peuple algonquin, gardien traditionnel de cette terre. Nous reconnaissons le lien sacré de longue date l’unissant à ce territoire, qui demeure non cédé. 

Nous rendons également hommage à toutes les personnes autochtones qui habitent Ottawa, qu’elles soient de la région ou d’ailleurs au Canada. 

Nous reconnaissons les gardiennes et gardiens des savoirs traditionnels de tous âges. Nous honorons aussi leurs dirigeantes et dirigeants d’hier, d’aujourd’hui et de demain, au courage indéniable. 

À propos de l’affirmation autochtone.