Le VRIF mobilisé pour inscrire la francophonie dans une logique de diplomatie scientifique et culturelle

Par Sanni Yaya

Vice-recteur, International et Francophonie, uOttawa

Sanni Yaya
Francophonie
Mois de la Francophonie
Sanni Yaya
L’Université d’Ottawa occupe une place de choix dans la mouvance de l’enseignement supérieur et de la recherche en français, au Canada comme à l’international.

En novembre dernier, la Faculté de droit, section Droit civil a inauguré l’Observatoire pluridisciplinaire sur le devenir du droit privé qui permet d’innover en matière d’acquisition et de diffusion de savoirs en français, tout en favorisant l’apprentissage dans un environnement pluridisciplinaire ouvert sur le monde. En réalité, la francophonie est un modèle de collaboration unique et un levier de changement important dans ce monde en constante évolution. La pandémie nous a permis de prendre conscience de l’importance de la collaboration ; elle est inéluctable pour bâtir des communautés solides et contribue à renouveler le monde en l’ouvrant à de nouvelles possibilités. C’est ce qu’ont reconnu les participants à la rencontre annuelle du Réseau International des Chaires Senghor de la Francophonie qui en octobre dernier, exceptionnellement, s’est tenue sur les deux rives de l’Outaouais. Cette communauté réunit des scientifiques de tous horizons ayant en commun la langue française et l’étude des francophonies qui collaborent, coopèrent et se concertent pour faire rayonner, dans leurs domaines respectifs, l’enseignement et la recherche en français. 

À titre d’établissement d’enseignement supérieur hors Québec offrant un enseignement en français et la deuxième en importance à l’échelle du pays, il est primordial que l’Université d’Ottawa reste un espace de vie, d’apprentissage, d’échanges et de réflexion destinés à l’épanouissement du français, langue d’éducation, mais également d’identité, de culture et de communications. Grâce au récent investissement de 34,7 millions de dollars du fédéral et de l’Ontario, nous pouvons regarder l’avenir avec confiance et apporter une réponse pérenne et adaptée aux besoins des communautés francophones en situation minoritaire. Déjà, en décembre dernier, l’Université a posé une pierre de plus dans la réalisation de sa mission envers la langue et la culture francophones en agrandissant et en modernisant son campus de Windsor qui, grâce à sa formation en enseignement en français innovante permet à terme aux communautés francophones de Ontario de prendre une part active dans l’édification de l’avenir du Canada et du monde. 

Fièrement francophone, l’Université d’Ottawa est également ouverte aux langues et aux cultures du monde. Aujourd’hui, l’apprentissage doit tenir compte des connaissances culturelles diverses et complémentaires qu’apportent les langues dans l’acquisition des compétences nécessaires au développement de la créativité et de l’innovation qui influenceront positivement la construction de l’avenir. C’est dans cette perspective que l’Institut des langues officielles et du bilinguisme peut, grâce à la généreuse contribution de la Fondation Molson, permettre à davantage de personnes d’apprendre le français et de s’inscrire dans la mondialisation pour favoriser l’échange d’idées et la collaboration. 

En ce Mois de la Francophonie, nous souhaitons rappeler que l’Université d’Ottawa et plus particulièrement le vice-rectorat, International et Francophonie, sont résolument mobilisés pour inscrire la francophonie dans une logique de diplomatie scientifique et culturelle afin d’arriver au bout de nos ambitions. 

Bon Mois de la Francophonie !